Canada's NDP

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18 juin 2012

La fermeture d’un centre de recherche mondialement reconnu met en péril la recherche sur l’eau

Une étude unique en son genre dans la région des lacs expérimentaux pourrait être abandonnée

OTTAWA — La récente décision du gouvernement de Stephen Harper de fermer le centre de recherche de la Région des lacs expérimentaux met en danger des études scientifiques clés, par exemple la seule étude au monde sur les nanoparticules d’argent et leur influence sur l’équilibre écologique des lacs.

« Les travaux scientifiques menés dans ce centre ont des retombées non seulement sur l’environnement, mais aussi sur notre vie quotidienne, a souligné le porte-parole du NPD en matière de pêches et d’océans, Robert Chisholm (Dartmouth – Cole Harbour). Nous parlons ici de la fermeture d’un centre de recherche qui procède à une étude unique en son genre sur les effets pour nos écosystèmes des agents antimicrobiens qu’on retrouve dans nos produits d’entretien ménager. »

Les nanoparticules d’argent, des agents antimicrobiens, se retrouvent dans plus de 300 produits commerciaux. Elles sont ensuite rejetées dans nos rivières et nos lacs par le biais des systèmes d’égouts municipaux et d’évacuation des eaux industrielles. Le centre de la Région des lacs expérimentaux est le seul endroit au monde où les effets des nanoparticules et d’autres contaminants peuvent être étudiés sur l’ensemble d’un écosystème.

« Les pêcheurs dépendent d’organisations comme celle-ci pour leur fournir des informations vitales sur l’impact des toxines sur les poissons et leur habitat, a ajouté Phil Toone, porte-parole adjoint en matière de pêches et d’océans (Côte Est). La subsistance de nos pêcheurs est déjà menacée, et la fermeture du centre est un nouveau coup dur. Quand ces attaques cesseront-elles? »