La liste des faux pas de Peter MacKay continue de s’allonger

Ce matin, la Commissaire à l’éthique a rendu un verdict de culpabilité contre John Lynn, un ami de Peter MacKay. M. Lynn a profité d’une nomination partisane et siégeait jusqu’à tout récemment à la Société d'expansion du Cap-Breton.

D’après la commissaire, M.Lynn a enfreint l’alinéa 15(1) (e) de la Loi sur les conflits d'intérêts. M.Lynn semblait « ignorer » que, même s’il est l’ami de Peter MacKay, il n’avait pas le droit de se servir de son poste de PDG d’une société d’État pour travailler secrètement à titre de consultant.

Fidèle à son habitude, Peter MacKay a refusé d’assumer la responsabilité de ce nouveau faux pas, qui s’ajoute à une liste déjà longue.

• Il y a quelques semaines, M. MacKay a affirmé que le jugement de la Cour suprême contre le gouvernement concernant l’espionnage sans mandat constituait une « victoire » pour le gouvernement;
• Il s’est ensuite emporté lorsqu’on a remis en cause ses déclarations;
• Il a récemment annoncé à la Chambre des communes que le juge Robert Mainville allait être nommé à la Cour suprême;
• Il s’est ensuite emporté lorsqu’on a repris ses déclarations;
• Il a affirmé que la sous-représentation des femmes dans la magistrature était attribuable au fait que les femmes ne « postulent pas » pour devenir juges;
• Il s’est ensuite emporté lorsque certains se sont offusqués de ses déclarations;
• Il a envoyé aux employés de son ministère des messages étonnamment différents pour la fête des Pères (façonner la personnalité des jeunes) et la fête des Mères (changer des couches);
• Il s’est ensuite emporté lorsqu’on l’a critiqué. Il a même affirmé que ses messages étaient parfaitement convenables, puisqu’ils avaient été rédigés par des femmes.

Il est temps que Peter MacKay et les conservateurs cessent de s’inventer des excuses et de faire des nominations partisanes, et qu’ils commencent à assumer leurs erreurs.

Les Canadiens méritent mieux.