La porte-parole du NPD en matière d’Affaires étrangères rencontre en Europe des groupes d’aide aux Ukrainien·nes

OTTAWA – Cette semaine, la porte-parole du NPD en matière d’Affaires étrangères, Heather McPherson (Edmonton Strathcona), rencontre des groupes d’aide aux Ukrainien·nes sur place, en Europe. Dans le cadre d’une délégation parlementaire spéciale dépêchée en Europe, Mme McPherson a rencontré des représentant·es des Nations Unies, des groupes d’aide humanitaire comme le Comité international de la Croix-Rouge, des groupes de cybersécurité en matière de désinformation et des groupes de désarmement qui travaillent très fort pour résoudre la crise. Hier, à Rzeszow (Pologne), Mme McPherson a rencontré des femmes et des enfants qui ont fui la violence en Ukraine, ainsi que les bénévoles des communautés polonaises qui travaillent d’arrache-pied pour distribuer des vivres et trouver des logements pour les réfugié·es.

« La situation humanitaire s’aggrave. Des familles sont déchirées et des enfants sont tués. Cette semaine, j’ai rencontré des personnes parmi les plus de 700 000 Ukrainiennes et Ukrainiens qui ont été forcés de quitter leur pays. Ils étaient effrayés et épuisés. La plupart sont des femmes et des enfants, car leurs maris et leurs pères sont restés au front, a déclaré Mme McPherson. Tous les enfants d’Ukraine – au moins 7,5 millions de moins de 18 ans – courent un grave danger face aux atteintes physiques, à la détresse émotionnelle grave et au déplacement. Ils ont plus que jamais besoin de notre aide. Et cela doit passer par un plan plus solide en matière d’aide humanitaire et des mesures efficaces pour aider les personnes qui cherchent refuge au Canada. »

En plus de demander au gouvernement libéral d’étendre les sanctions aux oligarques russes les plus proches de Poutine et d’exempter de visa les Ukrainiennes et Ukrainiens qui espèrent trouver refuge au Canada. Selon Mme McPherson, il est urgent de mettre en place un plan assorti de financements importants pour aider les Ukrainiennes et Ukrainiens qui vivent dans leur pays et celles et ceux qui ont réussi à se mettre à l’abri dans les pays voisins.

« J’ai rencontré une mère devant l’ambassade du Canada qui demandait de l’aide. Elle a fui avec ses trois enfants, dont l’aîné de onze ans s’est efforcé d’expliquer le plan de survie de sa famille en s’accrochant à un éléphant en peluche, a ajouté Mme McPherson. Cette expérience parmi tant d’autres montre clairement que le gouvernement fédéral du Canada doit agir davantage. Il ne suffit pas de distribuer de l’argent et des ressources. Il faut prendre des mesures concrètes pour aider la population ukrainienne. Cela doit inclure l’exemption de visa et des sanctions plus sévères à l’encontre des oligarques du cercle intime de Poutine qui lui servent à cacher sa richesse sous leur nom. S’attaquer à la cupidité de Poutine est peut-être l’outil le plus efficace dont nous disposons pour aider la population ukrainienne. »