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17 avril 2023

La porte-parole du NPD en matière d’anciennes et d’anciens combattants lance une étude parlementaire pour aider les anciennes combattantes d’aujourd’hui et de demain

La députée néo-démocrate affirme que, pour qu’un changement culturel se produise au sein des organisations, les histoires et les expériences des femmes doivent être entendues

OTTAWA - Lundi, le Comité permanent des anciens combattants poursuivra une étude inédite lancée par Rachel Blaney, porte-parole du NPD en matière d’anciennes et d’anciens combattants, qui affirme qu’il faut recueillir plus d’information sur les expériences uniques des femmes pendant et après leur service dans les Forces armées canadiennes (FAC) et la GRC si l’on veut recruter plus de femmes et apporter les changements culturels nécessaires au sein de ces organisations.

« Les femmes qui ont servi notre pays ont risqué leur vie chaque jour pour protéger les Canadiennes et Canadiens. Mais les gouvernements libéraux et conservateurs ne font aucun effort pour comprendre ce qu’est la vie des anciennes combattantes pendant qu’elles servent et après leur retraite, a déclaré Mme Blaney. Pendant des décennies, les gouvernements n’ont rien fait pour prendre des nouvelles des femmes dans les Forces armées canadiennes. Nous ne disposons pas de beaucoup d’informations sur la façon dont elles souffrent différemment des maladies physiques et mentales ni sur la meilleure façon de les soutenir une fois qu’elles ont quitté leur emploi. »

L’étude de Mme Blaney portera sur le traitement des blessures et des maladies qui sont plus susceptibles d’affecter différemment les femmes, sur les aspects de la santé physique et mentale des anciennes combattantes, sur les défis professionnels et économiques de la vie des anciennes combattantes, sur le processus de retraite et de soins de longue durée, et sur les initiatives mises en place dans les pays alliés pour soutenir les anciennes combattantes.

Selon Mme Blaney, cette étude pourrait contribuer à améliorer les services aux vétérans et les futures pratiques de recrutement. Selon les statistiques sur l’emploi au sein de la GRC en 2022, les femmes ne représentent toujours qu’un peu plus de 21 % des officiers actifs. Dans les FAC, les chiffres du recrutement sont encore plus désastreux, les femmes ne représentant que 16 % des nouvelles recrues pour la même année.

« Nous n’assisterons pas aux changements culturels qui s’imposent au sein des FAC ou de la GRC si nous n’écoutons pas les récits des anciennes combattantes. Comment ont-elles été traitées lorsqu’elles ont servi? À quels défis particuliers ont-elles été confrontées? Et quelles sont les difficultés qu’elles rencontrent pour accéder aux services en tant qu’anciennes combattantes, s’est interrogée Mme Blaney. Si nous voulons que les choses changent pour le mieux, nous devons commencer par demander aux femmes qui ont une expérience vécue de nous dire comment. »

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Citations

« Anciens Combattants Canada a été le plus grand obstacle à mon rétablissement du trouble de stress post-traumatique parce que le ministère refuse de reconnaître les différentes façons dont les femmes vivent la douleur et y font face, que ce soit sur le plan physique ou mental. Les deux sont indissociables, mais les politiques dépassées d’ACC, conçues par et pour les hommes, ne tiennent pas compte des besoins spécifiques des femmes. En fait, attendre de l’aide me tue. Le stress détruit physiquement mon corps, un système à la fois. Je n’ai plus grand-chose à perdre, et les femmes vétérans ont tout à gagner à ce que l’on s’intéresse enfin à cette étude massive menée par ce comité ».

  • Christine Wood, ancienne réserviste de l’armée de l’air, survivante d’un traumatisme sexuel subi dans l’armée et défenseur de longue date des vétérans.

« Le Conseil des femmes vétérans de la GRC soutient fermement le travail du Comité et en particulier l’étude longitudinale proposée sur l’expérience des anciennes combattantes de la GRC et des FAC afin de permettre au Parlement, à ses membres et au public de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées les anciennes combattantes et, en fin de compte, de trouver des moyens de relever ces défis de manière satisfaisante ».

  • Jane Hall, coprésidente du Conseil des femmes vétérans de la GRC.