Canada's NDP

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31 mai 2022

L’approche disparate des libéraux face à la crise nationale des drogues toxiques est inadéquate

Aujourd’hui, le porte-parole du NPD en matière de Santé mentale et de réduction des méfaits, Gord Johns, a fait la déclaration suivante :

« Des familles de partout au Canada ont subi les effets dévastateurs de la crise des drogues toxiques. Au cours des six dernières années, plus de 27 000 personnes sont mortes à cause de l’approvisionnement en drogues toxiques. Et tout au long de la pandémie, cette crise n’a fait qu’empirer.

Il s’agit d’une crise nationale. Sans une approche pancanadienne axée sur la santé, les gens de partout au pays vont se heurter à des obstacles pour accéder à du soutien et continueront de courir des risques accrus. Au cours des deux dernières années, nous avons assisté à une hausse importante des hospitalisations et des décès liés aux drogues, non seulement en Colombie-Britannique, mais partout au Canada. Alors que des gens meurent, les libéraux restent les bras croisés, ne faisant rien pour éviter ces décès.

La décision des libéraux d’accepter la demande de la Colombie-Britannique de décriminaliser la possession personnelle de substances contrôlées survient un jour avant le vote sur un projet de loi du NPD qui assurerait une approche pancanadienne. Il est clair que les libéraux n’auraient pas donné suite à cette exemption sans le leadership du NPD de la C.-B., du maire de Vancouver Kennedy Stewart et du NPD fédéral. Bien que cette annonce soit une étape importante, les personnes vivant à l’extérieur de la C.-B. pourront se demander : « Si cette mesure est valable pour la C.-B., pourquoi ne l’est-elle pas pour le reste du pays? Et pourquoi le gouvernement libéral ne propose-t-il pas une solution à l’échelle nationale? »

J’ai discuté avec des familles dans des communautés partout au pays, des spécialistes de la santé publique, ainsi que des organismes de défense et de réduction des méfaits qui ont supplié le gouvernement d’appuyer le projet de loi C-216. L’approche fragmentaire et progressive des libéraux face à une crise sanitaire nationale coûte des vies chaque jour. Il n’y a pas de solution miracle à cette crise, mais nous devons agir de toute urgence pour tirer toutes les ficelles possibles. Le projet de loi que nous avons déposé décriminaliserait la possession personnelle partout au Canada, permettrait la radiation des casiers judiciaires pour les condamnations antérieures et élaborerait une stratégie pour s’attaquer aux causes profondes de la consommation problématique de substances, tout en comblant les lacunes en matière de sensibilisation et de prévention ainsi que d’accès à un approvisionnement plus sécuritaire et à des services de réduction des méfaits, de traitement et de rétablissement. Depuis plus d’un an, des spécialistes conseillent au gouvernement libéral d’apporter ces changements, mais il refuse d’agir. Le moins qu’il puisse faire, c’est de voter en faveur de mon projet de loi et de le renvoyer au comité afin que les députées et députés puissent entendre directement les spécialistes et les personnes qui ont une expérience vécue.

Il est difficile de comprendre pourquoi les libéraux ne semblent pas disposés à appuyer notre projet de loi qui vise à sauver des vies afin que de plus en plus de familles puissent profiter de leurs proches en vie. »