21 octobre 2025
Le chef du NPD, Don Davies, présente un projet de loi visant à mettre fin au travail non rémunéré des agents de bord
Mardi, le chef du NPD, Don Davies, et le porte-parole du NPD en matière de travail, Alexandre Boulerice, se sont joints à la présidente du Syndicat canadien de la fonction publique 4091, Natasha Stea, pour demander au gouvernement de mettre fin au travail non rémunéré des agents de bord. Cette demande fait suite à la présentation par M. Davies, plus tôt dans la journée, d'un projet de loi visant à interdire cette pratique.
Les agents de bord canadiens ne sont pas rémunérés pour la plupart des tâches qu'ils accomplissent lorsque l'avion n'est pas en mouvement, comme les démonstrations de sécurité pendant l'embarquement, les vérifications et les préparatifs de sécurité avant le vol, l'aide aux passagers à mobilité réduite et ayant des besoins particuliers, et la prise en charge des urgences médicales ou sanitaires au sol.
Pendant ce temps, les PDG des plus grandes compagnies aériennes canadiennes gagnent des millions de dollars chaque année, et les revenus des compagnies aériennes se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Pourtant, les gouvernements libéraux et conservateurs successifs ont continué à permettre aux compagnies aériennes de tirer profit du travail non rémunéré de leurs employés.
« Il n'est pas juste d'attendre de quelqu'un qu'il travaille sans être rémunéré, mais cette pratique existe depuis des années pour les agents de bord canadiens », a déclaré M. Davies. « C'est inacceptable et cela doit cesser. »
Les agents de bord canadiens travaillent en moyenne 35 heures par mois sans être rémunérés, et 80 % d'entre eux sont des femmes.
« La vie est devenue plus chère pour les Canadiens, et beaucoup ont du mal à subvenir à leurs besoins fondamentaux, à savoir se loger et se nourrir », a ajouté le député Boulerice. « Pendant ce temps, les riches continuent de s'enrichir, et le gouvernement les laisse faire, les laissant forcer les travailleurs à travailler gratuitement. C'est injuste », a déclaré M. Boulerice.
Natasha Stea a déclaré que ses collègues ne devraient pas avoir à négocier pour mettre fin au travail non rémunéré.
« En tant que personnel de cabine, nous sommes des professionnels dévoués à la sécurité qui nous surpassons chaque jour. Mais depuis trop longtemps, notre dévouement à notre travail et à nos passagers est exploité par certaines des entreprises les plus rentables du pays. Depuis des années, on attend des membres du personnel de cabine qu'ils travaillent gratuitement pendant l'embarquement, les retards, le débarquement, les urgences au sol, etc.
Tout travail mérite d'être rémunéré, et grâce à ce projet de loi, nous faisons un pas de plus vers un Canada où chaque travailleur bénéficie du respect et du droit d'être rémunéré pour chaque minute passée au travail », a déclaré Mme Stea.