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23 mars 2021

LE DÉPUTÉ MASSE PRÉSENTE UN PROJET DE LOI VISANT À CONFÉRER AU MINISTRE DES TRANSPORTS LE POUVOIR DE MAINTENIR LE CONTRÔLE DE LA CIRCULATION AÉRIENNE DANS LES AÉROPORT

OTTAWA — Aujourd’hui, Brian Masse, député néo-démocrate de Windsor-Ouest, a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire visant à donner au ministre des Transports le pouvoir de retirer des aéroports des études de NAV CANADA afin de réduire ou d’éliminer les services de contrôle de la circulation aérienne.

« Afin de s’assurer que l’aéroport international de Windsor (YQG) demeure un point d’ancrage économique en pleine croissance pour de nombreux secteurs d’activité de la ville, tout en garantissant le plus haut niveau de sécurité aérienne pour le public, cette loi donnera au ministre des Transports les pouvoirs nécessaires pour agir. Lorsque NAV CANADA a annoncé cette étude, le ministre des Transports a déclaré qu’il ne pouvait pas agir pour protéger les aéroports en raison de la loi. Grâce à ce changement législatif, il sera en mesure de sauver non seulement l’aéroport de Windsor, mais aussi ceux de tout le pays », a déclaré M. Masse.

En novembre 2020, NAV CANADA a annoncé qu’une étude envisageait la suppression de sept tours de contrôle au Canada, à savoir celles de YQG, de Whitehorse, de Regina, de Fort McMurray en Alberta, de Prince George en Colombie-Britannique, de Sault Ste. Marie et de Saint-Jean au Québec. Il s’agit de la première étape du processus nécessaire à l’élimination des services. À l’époque, on avait demandé au ministre des Transports, M. Garneau, de retirer les aéroports de l’étude, mais il avait déclaré qu’il n’en avait pas le pouvoir aux termes de la loi. Depuis, la population a manifesté son mécontentement et les élus locaux de tous les paliers se sont mis d’accord pour mettre fin à cette situation. En outre, le monde des affaires, les utilisateurs des aéroports et les autres acteurs concernés ont tous soutenu qu’il ne fallait pas que cela se produise.

En 2019, YQG a connu sa meilleure année en termes de volume de passagers (plus de 383 000 passagers desservis), soit une augmentation de volume de 300 % par rapport à 2009. Au-delà du flux de passagers, l’aéroport est devenu une plateforme aérienne logistique pour les expéditions de l’industrie locale des cultures en serre, en pleine croissance, ainsi que du secteur de la fabrication de pointe.

« Cette modification législative permettra au ministre des Transports de prendre des mesures pratiques et décisives pour retirer Windsor et tout autre aéroport de l’étude de NavCanada. Nous pourrons ainsi tous nous concentrer sur ce qui importe pour le moment, c’est-à-dire reconstruire et soutenir nos économies locales pour qu’elles se remettent de la pandémie, plutôt que de passer notre temps à nous défendre contre les initiatives de réduction des services et des coûts de NAV CANADA qui finiront par porter atteinte à un élément clé de l’infrastructure locale. De plus, cette mesure rééquilibre le pouvoir entre le gouvernement et NAV CANADA de façon appropriée, puisque toutes les infrastructures, comme les aéroports, doivent être gérées dans l’intérêt du public plutôt que dans celui d’une entreprise privée », a déclaré M. Masse.

La suppression des services de contrôle de la circulation aérienne à YQG donnerait une situation d’aéroport non contrôlé qui éliminerait le transport aérien commercial de passagers et créerait d’importants problèmes de sécurité pour le fret et les avions privés en raison de la complexité de l’espace aérien résultant de la présence de cinq.