19 septembre 2012
Le gouvernement doit prolonger la date limite pour les réclamations des victimes des pensionnats
Des centaines de victimes n’auraient toujours pas rempli leur demande d’indemnisation
Les néo-démocrates demandent aux conservateurs de donner aux victimes des pensionnats la chance de raconter leur histoire, et exhortent le ministre des Affaires autochtones à accorder plus de temps aux personnes éligibles souhaitant présenter une demande d’indemnisation au processus d’évaluation indépendant.
« Aujourd’hui est la dernière journée pour que les victimes des pensionnats demandent une indemnisation pour les sévices qu’on leur a imposés. Nous savons qu’au cours des trois derniers mois, il y a eu une grande augmentation du nombre de réclamations, a expliqué la porte-parole du NPD pour les Autochtones, Jean Crowder. Le gouvernement doit s’assurer que toutes les victimes aient la possibilité d’obtenir une indemnisation pour les abus dont ils ont souffert. »
L’an dernier, le gouvernement a reconnu que plusieurs des victimes des pensionnats n’avaient pas encore fait leur demande de paiement d’expérience commune et a prolongé la date limite d’une année, afin de permettre à toute victime souffrant d’un handicap et faisant face à de grandes difficultés ou à des circonstances exceptionnelles d’appliquer.
« Les organisations qui fournissent des services d’appui estiment qu’il y a des centaines de victimes qui n’ont toujours pas déposé leur demande, a ajouté Jonathan Genest-Jourdain, porte-parole adjoint du NPD pour les Autochtones. Plusieurs d’entre eux sont trop traumatisés pour réponde rapidement à une échéance comme celle-ci. Le ministre devrait faire preuve de compassion pour ces victimes qui tentent de composer avec un passé douloureux. »