Canada's NDP

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25 juin 2020

Le gouvernement doit traiter les surdoses d’opioïdes comme une urgence nationale de santé publique

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du NPD en matière de Santé, Don Davies, a fait la déclaration suivante :

« Le nombre de vies canadiennes perdues à cause de surdoses d’opioïdes durant l’épidémie de la COVID-19 est stupéfiant, alarmant et grandissant. Aujourd’hui, je demande au gouvernement fédéral de déclarer l’épidémie de surdose comme une urgence nationale de santé publique et de prendre des mesures et des initiatives au niveau national.

Rien qu’au cours des trois derniers mois en Colombie-Britannique, ma province natale, 401 personnes sont mortes de surdoses d’opioïdes. En mai, la Colombie-Britannique a enregistré 170 décès par surdose. C’est le nombre le plus élevé jamais enregistré en un seul mois.

L’Agence de santé publique du Canada a confirmé que 15 393 Canadiennes et Canadiens sont morts de surdoses d’opioïdes au cours des quatre dernières années. Tragiquement, le nombre de décès sera probablement plus élevé en 2020 en raison des conséquences de la COVID-19 : isolement social, approvisionnement illicite de plus en plus toxique et accès réduit aux services de réduction des risques, de traitement et de rétablissement.

Tout comme la COVID-19, la vague croissante de décès par surdose dans notre pays est également devenue une pandémie.

Le gouvernement libéral a déclaré à plusieurs reprises que sa réponse à la pandémie de la COVID-19 s’appuyait sur les conseils des responsables de la santé publique du Canada. Pourtant, les libéraux ont refusé de suivre les recommandations factuelles des responsables de la santé publique – y compris la Dre Bonnie Henry, responsable de la santé en Colombie-Britannique – en réponse à l’épidémie de surdose.

Ces spécialistes demandent depuis longtemps au gouvernement fédéral de mettre fin à la criminalisation des personnes qui consomment des drogues et de remplacer les drogues illicites toxiques par des alternatives médicalement réglementées. La consommation de substances et la dépendance doivent être traitées comme un problème de santé, et non comme un crime.

Le gouvernement fédéral doit traiter l’épidémie de surdose avec le même respect pour la science et les preuves qu’il a prétendu avoir pour la pandémie de la COVID-19. Il ne peut pas écouter de façon sélective les responsables de la santé publique, choisissant seulement de suivre les conseils qui conviennent à ses préjugés politiques.

Les Canadiennes et les Canadiens ont besoin de mesures immédiates pour maîtriser cette crise qui dure depuis longtemps ».