Canada's NDP

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25 février 2022

Le gouvernement libéral ne peut pas abandonner les Ukrainiennes et Ukrainiens

Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière d’Immigration, de réfugié·es et de citoyenneté, Jenny Kwan, et son adjoint, Blake Desjarlais, ont fait la déclaration suivante :

« Depuis que la Russie a envahi la Crimée en 2014, 1,5 million de ressortissant·es ukrainien·nes ont été forcés de quitter leur pays. Beaucoup ont trouvé refuge au Canada après la première invasion il y a huit ans et se sont réinstallés avec succès dans des communautés à travers le pays.

Hier, la Russie a enclenché cette fois-ci une invasion à grande échelle de l’Ukraine et la situation des personnes sur place est devenue plus terrible que jamais. Face à la crise humanitaire grandissante dans leur pays, des Ukrainiennes et Ukrainiens vont tenter de trouver refuge au Canada.

Depuis 2018, les député·es néo-démocrates réclament une exemption de visa pour les Ukrainiennes et Ukrainiens et, pas plus tard que l’année dernière, notre collègue Daniel Blaikie a envoyé une lettre au gouvernement pour demander des mesures concrètes.

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés appelle les pays voisins à garder leurs frontières ouvertes pour permettre le passage des personnes en quête de sécurité et de protection contre cette invasion. Le Canada est reconnu pour son leadership historique dans les actions humanitaires sur la scène internationale et nous devons dès à présent apporter notre contribution. En outre, le NPD demande au gouvernement libéral d’adopter de nouvelles mesures spéciales visant l’immigration des réfugié·es et de travailler en collaboration avec le HCR pour aider et réinstaller les victimes déplacées par cette crise humanitaire galopante.

Par ailleurs, les néo-démocrates demandent au gouvernement de renouveler automatiquement les permis de visiteur, de travail et d’études des Ukrainiennes et Ukrainiens se trouvant actuellement au Canada. Celles et ceux qui sont déjà au Canada ne doivent pas être obligés de retourner en Ukraine en raison des risques et des dangers graves qui y prévalent.

Bien qu’il faille accorder la priorité aux demandes de résidence permanente et aux documents de voyage pour l’Ukraine, les libéraux ne doivent pas répéter les mêmes erreurs que pour la crise humanitaire en Afghanistan. Ils doivent s’assurer que ce travail est effectué correctement avec de nouvelles ressources en personnel et de nouveaux niveaux d’immigration, afin que l’arriéré important existant pour tous les volets d’IRCC ne soit pas davantage affecté.

À la lumière de l’aggravation de la crise, il faut reconnaître que les Ukrainiennes et Ukrainiens qui fuient à cause des dangers de leur patrie n’ont pas des mois à perdre. Les mesures les plus urgentes s’imposent. »