Canada's NDP

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1 juin 2013

Le moment est venu : Un programme urbain pour nos villes et collectivités

Discours de Thomas Mulcair à la Fédération canadienne des municipalités (Vancouver)

Je suis heureux de me retrouver devant vous. Vous avez eu une année plutôt bien remplie.

Sous la direction énergique de Karen, la FCM est parvenue à ramener la question des infrastructures au premier plan parmi les enjeux politiques nationaux.

Les villes et les collectivités de partout au pays ont envers vous une dette de reconnaissance.

Il reste, bien entendu, beaucoup à faire.

Les néo-démocrates sont fiers de travailler depuis longtemps à faire avancer les enjeux municipaux… c’est l’une des grandes richesses de l’héritage de Jack Layton.

Comme vous le savez, Jack a déjà été président de la FCM... et il a légué son dévouement pour la politique municipale au NPD.

Je suis ici aujourd’hui pour vous dire comment notre parti compte poursuivre cet important travail.

Et comment, en travaillant ensemble, nous pouvons faire de nos villes des lieux de possibilités et de prospérité… pour des générations à venir.

Chaque fois que je viens ici, à Vancouver, je ne peux que m’émerveiller de la beauté de la ville.

Mais ce n’est pas seulement à cause de la présence des montagnes North Shore… ce n’est pas seulement à cause du Parc Stanley ou du passage Burrard… c’est à cause de ses quartiers vivants, pleins d’histoire et de diversité.

À cause de ses gens extraordinaires et accueillants.

C’est à cause de ses centres artistiques et culturels de renommée internationale.

Ce sont les écoles, les hôpitaux et le réseau de transport en commun qui font de Vancouver l’une des meilleurs endroits où vivre sur la planète.

En 2010, des gens de partout au monde sont venus ici et ont compris ce que les Canadiens savent déjà : que Vancouver est une ville de classe mondiale.

Cela ne s’est pas fait par accident. Ce n’est pas une question de chance.

Le Grand Vancouver est ce qu’il est aujourd’hui en raison d’une longue succession de dirigeants municipaux avant-gardistes.

Des dirigeants qui ont travaillé avec le milieu des affaires et le monde ouvrier, avec les différents paliers de gouvernement, et qui ont conçu une vision pour cette ville— une vision qui allie qualité de vie et respect de l’environnement.

Vancouver est non seulement une ville magnifique, c’est la porte d’entrée du Pacifique et une passerelle clé pour l’économie mondiale.

Le fait est que nous vivons dans un monde plus interrelié que jamais—et les villes comme celle-ci doivent s’y préparer.

Les frontières économiques ont presque toutes été éliminées.

L’information circule à la vitesse de la lumière.

Et les frontières nationales semblent devenues chose du passé.

Au XXIe siècle, nos villes et nos collectivités seront sur la ligne de front, pour les défis qui nous attendent—et pour les possibilités qui se présentent.

Elles seront les moteurs de notre économie…

La destination de la prochaine génération de Néo-Canadiens…

Et un champ de bataille crucial de notre lutte contre les changements climatiques.

Notre avenir—l’avenir de ce pays—va prendre forme dans les rues de nos villes et collectivités… les grandes comme les petites.

Je sais—et vous savez—qu’elles sont prêtes à relever le défi.

Elles l’ont toujours été.

Mais pour s’épanouir au XXIe, nos villes et collectivités auront besoin du soutien de tous les paliers de gouvernement.

Elles auront besoin d’un gouvernement fédéral qui a une vision pour nos centres urbains.

D’un gouvernement fédéral qui comprend bien le rôle vital de nos municipalités dans notre pays.

Les néo-démocrates croient qu’il est temps, enfin, de leur offrir ce soutien.

Je n’ai certainement pas besoin de dire à qui que ce soit d’entre vous que nos villes et collectivités sont surchargées.

La liste de leurs responsabilités s’allonge… mais les moyens d’augmenter leurs revenus sont limités.

Les municipalités ont la charge de 60 % des infrastructures canadiennes… mais ne touchent que 8 % de l’assiette fiscale.

Durant trop longtemps, les gouvernements à Ottawa ont ignoré les enjeux auxquels nos municipalités sont confrontées.

Les gouvernements libéraux et conservateurs qui se sont succédé ont aboli le soutien du gouvernement fédéral pour le logement abordable dans les années 1980 et 1990.

Petit à petit, ils ont transféré leurs responsabilités aux municipalités dans des domaines principaux comme le transport et le logement.

Nous sommes le seul pays du G8 qui ne s’est toujours pas doté d’une stratégie nationale pour le transport en commun... et le seul qui n’a pas de plan pour le logement abordable.

Aujourd’hui, nous nous retrouvons devant un gouvernement conservateur qui ne comprend même pas les défis auxquels sont confrontées nos villes et nos communautés.

Prenons le dernier budget, par exemple.

Après des mois de pression de la FCM, le ministre des Finances, Jim Flaherty, a annoncé ce qu’il a appelé et je cite : « le plus grand et le plus long plan d’infrastructures fédéral de l’histoire du Canada ».

Mais, il a fallu seulement quelques jours au Directeur parlementaire du budget pour exposer le tour de passe-passe du ministre Flaherty.

Le Directeur parlementaire du budget a constaté que M. Flaherty prévoyait en fait investir 5,8 milliards de dollars de moins dans les infrastructures sur une période de cinq ans...

Vous avez bien entendu : au lieu d’augmenter les investissements, il les réduit.

Malgré les demandes de la FCM, le budget n’a pas comblé le déficit de l’infrastructure qui s’élève maintenant à près de 200 milliards $.

Le budget ne contenait rien pour faire face aux embouteillages ni aucune mention des besoins particuliers des communautés rurales et du Nord.

« Un investissement historique », qu’ils disaient.

De plus, les municipalités doivent toujours composer avec un système d’octroi du financement qui s’apparente à une loterie partisane.

Besoin d’une nouvelle usine de traitement des eaux usées? Mettez votre nom dans le chapeau fédéral et croisez les doigts pour que le ministre le pige.

Espérons que si le gouvernement pige votre nom, il ne le remettra pas dans le chapeau peu après.

C’est ce qui est arrivé à Calgary il y a deux ans. La ville s’est vu refuser le financement fédéral pour la construction de quatre centres de loisirs en dépit du fait que l’argent lui avait été promis…

Et après qu’elle ait déjà dépensé 3 millions de dollars simplement pour faire une demande de PPP.

Comme vous pouvez l’imaginer, la ville a été déçue et en colère.

En réalité, la plupart des petites communautés n’ont pas cet argent à dépenser sur une demande et aucune communauté ne devrait avoir à tolérer les revirements de dernière minute du gouvernement fédéral sans obtenir d’explications.

Ce n’est pas la façon de construire un partenariat solide avec les villes du Canada.

Il est temps qu’Ottawa agisse à la hauteur de nos attentes.

C’est pourquoi le NPD lance une consultation nationale sur les enjeux urbains dans les villes et villages d’un bout à l’autre de ce merveilleux pays.

Nos députés d’un bout à l’autre du pays se réuniront avec les élus locaux, les chambres de commerce et organismes pour entendre ce qu’ils ont à dire au sujet des défis auxquels font face nos communautés et comment nous pouvons nous y attaquer.

Le NPD croit que le gouvernement fédéral peut jouer un rôle constructif en soutenant nos villes que ce soit sur le plan de la création d’emplois, du transport en commun, du logement abordable, de l’itinérance ou de la transition vers une économie durable.

Nous nous engageons à ce que les enjeux auxquels font face nos communautés soient au cœur de notre programme.

Avec votre aide, nous pouvons y arriver.

Traditionnellement, le NPD défend les intérêts de nos villes en plaidant pour des engagements prévisibles et à long terme du gouvernement fédéral.

Ce sont les pressions de Jack Layton qui ont finalement convaincu Paul Martin que les villes avaient besoin d’un nouvel accord.

C’est aussi grâce à Jack qu’en 2005 les libéraux ont consenti à annuler 4,6 milliards de dollars en réductions d’impôts pour les grandes entreprises et à investir cet argent pour les besoins plus pressants auxquels font face nos communautés, notamment 1,6 milliard $ en logements abordables et 900 millions $ pour les infrastructures vertes et pour le transport en commun.

Voilà quelles sont nos priorités.
Voilà notre bilan.
C’est exactement ce que fera un gouvernement du NPD en 2015.

Jack a mené la charge pour offrir un nouvel accord aux villes.

Aujourd’hui, les conservateurs de Stephen Harper essaient de nous passer un sapin.

Le NPD a présenté une stratégie nationale de transport en commun et un plan national de logement abordable.

Nous avons proposé le transfert d’un cent supplémentaire de la taxe de l’essence existante pour financer les projets de transport urbain. Cela amènerait 420 millions $ de plus dans les coffres des municipalités.

Et nous travaillons fort pour nous assurer que chaque petite ville ait un accès internet à haute vitesse.

En 2015, un gouvernement NPD renforcera le rôle de la SCHL afin d’offrir des prêts fédéraux à faible intérêt pour aider à financer la construction de nouveaux logements locatifs…

Et nous allons rétablir pleinement le financement du Fonds Chantiers Canada.

Nous allons aussi nous assurer que ces fonds d’infrastructures soient alloués de façon plus transparente et responsable.

Le processus doit être juste.

Mais bien sûr, les meilleures solutions et les plus novatrices proviendront directement de nos communautés.

Ça a toujours été le cas.

Certains de nos services essentiels comme le transport en commun, les cliniques de santé, les bibliothèques et les banques alimentaires ont fait leurs débuts au niveau municipal.

J’ai parlé plus tôt des réalisations des dirigeants municipaux de Vancouver.

À l’heure actuelle, le maire Gregor Robertson mène la charge contre la flambée des prix des logements qui frappe la ville depuis des années.

Et il le fait avec des idées audacieuses et novatrices.

Il ne faut pas s’étonner que la vie dans une ville aussi attrayante que Vancouver soit chère, surtout quand il y a si peu d’espace pour construire de nouvelles maisons.

Mais, la réalité est que le coût élevé des logements a poussé beaucoup trop de gens hors du marché de l’habitation.

Vancouver est le marché immobilier le plus coûteux au pays – de loin.

Le prix moyen d’une maison unifamiliale est maintenant supérieur à 1 million $.

Afin de renverser la vapeur, le groupe de travail sur l’abordabilité des logements formé par le maire a trouvé des façons originales de créer et de maintenir des logements abordables à Vancouver.

L’objectif est simple : s’assurer que tout le monde ait accès à un logement abordable.

Les résultats sont impressionnants. Depuis 2009, Vancouver a délivré 800 permis afin de bâtir des maisons unifamiliales abordables sur les ruelles de la ville.

Ces maisons donnent aux résidents de Vancouver un accès à des logements abordables – elles coûtent habituellement moins de 200 000 $, mais elles donnent aussi la possibilité à d’autres gens d’intégrer la communauté tout en leur permettant de vivre près de leur travail. Cela réduit donc aussi les embouteillages et la pollution de l’air.

Le projet a connu tant de succès que la ville a décidé de l’étendre.

Et ce n’est pas tout.

Il y a quelques semaines, le conseil municipal de Vancouver a approuvé une entente selon laquelle la ville louait quatre de ses propriétés à des organismes sans but lucratif qui fournissent des logements... pour les prochains 99 ans.

En retour, ces organismes construiront 355 nouveaux logements locatifs, dont des condos, des maisons en rangée et des maisons près de la rivière.

Le plus impressionnant, c’est que les profits réalisés par la vente de ces maisons face à la rivière seront versés pour soutenir les autres logements abordables – dont certains seront loués à 20 % sous la valeur marchande.

Ce projet est tellement innovateur qu’il a attiré l’attention des Européens.

Mais bien entendu, Vancouver n’a pas le monopole de l’innovation parmi les gouvernements municipaux – loin de là!

En 2007, les dirigeants de la municipalité de Brandon, au Manitoba, se sont joints à une organisation sans but lucratif locale et au gouvernement provincial afin de rénover 120 maisons pour des familles à faible revenu.

Cette initiative a permis de réaliser annuellement des économies énergétiques de 30 000 $ et 10 millions de litres d’eau.

En plus, les résidents locaux ont été formés pour effectuer les rénovations eux-mêmes – une formation utile sur le plan professionnel.

À Toronto, le projet de renouvellement des tours de l’ancien maire David Miller priorisait la rénovation des gratte-ciel de la ville.

Non seulement cela contribue-t-il à faire de Toronto une ville plus durable, tout en réduisant les coûts énergétiques, mais fait aussi de Toronto un leader mondial dans la rénovation d’édifices et un acteur important dans l’industrie mondiale florissante des technologies propres.

Et à Québec, l’ancien maire Jean-Paul L’Allier avait comme priorité de revitaliser le secteur Saint-Roch, au centre-ville, et d’y attirer des entreprises locales.

Aujourd’hui, le secteur accueille de plus en plus de touristes et accueille de nombreuses entreprises qui contribuent à limiter l’étalement urbain.

Il s’agit là de seulement quelques exemples d’idées créatives qui témoignent du dynamisme de nos villes.

Des idées qui s’attaquent aux défis du 21e siècle, tout en créant de la prospérité et en créant de nouvelles possibilités pour les familles canadiennes.

L’histoire de ce pays regorge d’exemples qui montrent ce que nous sommes capables d’accomplir lorsqu’on travaille ensemble.

Les entreprises. Les travailleurs. Et le gouvernement.

Pour que nos villes puissent prospérer, elles ont besoin d’être soutenues.

Elles ne peuvent y arriver seules.

Elles ont besoin que les trois paliers de gouvernement travaillent ensemble.

Parce qu’en unissant nos forces, nous pouvons surmonter tous les défis.

Les néo-démocrates pensent que le leadership, c’est d’abord une question de choix.

Le Canadien moyen passe l’équivalent de 32 journées de travail pris dans des embouteillages...

C’est la conséquence des choix des gouvernements précédents... mais nous pouvons choisir de faire mieux.

La pollution de l’air nous coûte plus de 8 milliards $ par année...

C’est la conséquence des choix des gouvernements précédents, mais nous pouvons choisir de faire mieux.

On peut choisir de se contenter de moins... mais on peut aussi choisir de travailler ensemble et de viser plus haut.

Il s’agit de faire des choix, de faire les bons choix.

L’avenir est entre nos mains... nous devons choisir de nous retrousser les manches.

Mes amis, c’est le moment ou jamais.

C’est notre chance d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire de notre pays... ensemble.

C’est notre chance de bâtir des communautés plus fortes pour nos enfants et nos petits-enfants... ensemble.

C’est notre chance de bâtir le Canada de nos rêves... et tout commence dans nos municipalités.

Merci. On continue!

It’s great to be back in front of the FCM. You’ve had quite a busy year.

Under Karen’s impressive leadership, the FCM has managed to put infrastructure front and centre on the national political map.

Cities and communities across the country owe you a debt of gratitude for that.

Now of course, there’s still a lot of work to do.

New Democrats have a long, proud history of working with the FCM to make municipal issues a priority… it’s one of Jack Layton’s greatest legacies.

As you know, Jack was once president of the FCM… and brought his devotion to municipal politics to the NDP.

I’m here to tell you today just how our party plans to continue that important work.

And how, by working together, we can make our cities and towns beacons of opportunity and prosperity… for generations to come.

Every time I’m here, I can’t help but marvel at Vancouver’s beauty.

But it’s not just the North Shore Mountains…

…it’s not just Stanley Park or the Burrard Inlet…

…it’s the strong and vibrant neighbourhoods full of history and diversity.

Of wonderful and welcoming people.

It’s the world-renowned centres of art and culture.

It’s the schools and the hospitals and the public transit routes that consistently make Vancouver one of the most liveable cities… on the planet.

In 2010, the world came here and learned what Canadians already knew: that Vancouver is a world-class city.

Now, this didn’t just happen by accident. It wasn’t just luck.

Metro Vancouver got to where it is today because of its long history of forward-thinking municipal leaders.

Leaders who worked together with business and labour, with different levels of government, and crafted a vision for this city—one of liveability and sustainability.

MetroVan isn’t just a beautiful city, it’s Canada’s gateway to the Pacific and a key gateway to the global economy.

The fact is, we live in a world that’s more interconnected than ever—and cities like this one will have to be ready.

Economic boundaries have been all but erased.

Information travels at the speed of light.

And national borders can seem like a thing of the past.

In the 21st century, our cities and communities will be on the front-lines of both the challenges we face—and the opportunities that await us.

They’ll be our economic engines…

The destination for the next generation of new Canadians…

And a key battleground in our fight against climate change.

Our future—the future of this country—will unfold on the streets of our cities and communities… both big and small.

I know—and you know—that they’re up for the challenge.

They always have been.

But to thrive in the 21st century, our cities and communities will need support from all levels of government.

They’ll need a federal government that has a vision for our urban centres…

A federal government that understands the vital role our cities play for the entire country.

New Democrats believe… it’s time we gave it to them.

I certainly don’t have to tell any of you that our cities and communities are overburdened.

They have a growing list of responsibilities… but few tools to raise revenue.

Municipalities are in charge of 60% of this country’s infrastructure…but have just 8% of the tax base.

For too long, our government in Ottawa has ignored the issues facing our cities.

Successive Liberal and Conservative governments dismantled federal support for affordable housing in the 1980s and 1990s.

Bit by bit, they’ve abdicated their responsibilities to municipalities in key areas, such as transit and housing.

We’re the only country in the G8 without a national transit strategy… and the only one without a vision for affordable housing.

And today we face a Conservative government that doesn’t even understand the challenges facing our cities and communities.

Take the latest budget, for example.

After months of pressure from the FCM, Finance Minister Jim Flaherty announced what he called, quote, “the largest and longest federal infrastructure plan in Canadian history.”

But it took just a few days for the Parliamentary Budget Officer to expose Mr. Flaherty’s budget as a sham.

What the PBO found is that Mr. Flaherty’s budget was actually a shell game... that it delivered $5.8-billion less for infrastructure funding over 5 years.

You heard that right—instead of increasing funding, they actually cut it.

The budget ignored the FCM’s calls for a plan to tackle the infrastructure deficit—which now stands at close to $200-billion.

There was nothing to combat gridlock and no mention of the unique needs of northern and rural communities.

So much for “a historic investment.”

What’s more, municipalities are still being forced to apply for funds through a partisan and cumbersome lottery-based system.

Need a new wastewater treatment plant? Throw your name into the federal hat and hope the minister picks it out.

And hope that the government doesn’t pick your name… then throw it back.

That’s what happened to Calgary two years ago when it was denied federal funding to build four recreation centres in the city—despite originally being told it would get the cash it needed…

…and after spending $3-million on the P-3 Canada application process.

The city, as you can imagine, was shocked and frustrated.

The fact is, smaller communities don’t even have the money to spend on applications—and no community should have to put up with an 11th hour change of heart, with no explanation.

That’s not how you build a strong partnership with Canada’s cities.

It’s time for Ottawa to step up to the plate.

That’s why New Democrats are launching a national consultation on urban issues in cities and towns right across this great country.

Our MPs from coast-to-coast-to-coast will meet with local politicians, chambers of commerce and community organizations to hear about the challenges facing our communities—and how we can tackle them.

New Democrats believe that the federal government can play a constructive role in supporting our cities—from job creation and transit to affordable housing, homelessness and the transition to a sustainable economy.

We’re committed to making sure the issues our cities and communities face are at the heart of our national agenda.

And with your help… we can do just that.

New Democrats have a proud history of standing up for our cities… of advocating for long-term, predictable commitments from the federal government.

It was Jack Layton’s relentless lobbying that finally convinced Paul Martin that cities needed a new deal.

Jack was also the one who, in 2005, forced the Liberals to cancel $4.6-billion in corporate tax cuts and invest that money into more pressing needs facing our communities—including $1.6 billion for affordable housing and $900 million for transit and green infrastructure.

Those are our priorities. That’s our record. That’s what an NDP government will do in 2015.

Jack Layton led the fight to give cities a new deal.

Today, Mr. Harper’s Conservatives have given them a raw deal.

New Democrats have also introduced a national transit strategy and a national affordable housing plan.

We’ve proposed transferring an additional cent from the existing gas tax to fund urban transit projects—bringing $420-million more into municipal coffers.

And we’re fighting to ensure every small town has access to high-speed internet.

In 2015, a New Democratic government will strengthen the role of the CMHC to offer low-interest federal loans to help fund new rental housing construction…

…and we’ll fully restore funding for the Building Canada Fund.

We’ll also make sure those infrastructure funds are allocated in a more transparent and accountable way.

The process has to be made fair.

But of course, the best and most innovative solutions will come from our communities themselves.

It’s always been that way.

Some of our most vital services—public transit, health clinics, libraries, food banks—got their start at the municipal level.

I talked earlier about the record of forward-thinking municipal leaders here in Vancouver.

Right now, Mayor Gregor Robertson is leading the charge against skyrocketing housing prices that have plagued this city for years.

And he’s doing it with some bold and creative ideas.

It should come as no surprise that living in a city as desirable as Vancouver comes at a cost—especially when there’s so little space to build new houses.

But the reality is that the high cost of real estate has pushed far too many people out of the housing market entirely.

Vancouver is the most expensive housing market in the country—by a wide margin.

The average bungalow will now run you over $1-million.

To combat that trend, the Mayor’s Task Force on Housing Affordability has set out to find innovative new ways to create and sustain low-cost housing here in Vancouver.

The goal is simple: to ensure everyone has an affordable place to live.

And the results have been impressive.

Since 2009, Vancouver has issued 800 permits to convert the city’s laneways into areas for affordable, single-family homes.

Not only do these laneway houses give Vancouverites a more affordable housing option—they can typically be built for under $200,000—it allows more and more people to become part of a community and keeps them living closer to work—cutting down on traffic and on air pollution.

The project has been so successful, it’s now being expanded.

And the good work doesn’t end there.

Just a few weeks ago, Vancouver’s city council approved a deal to lease four city-owned properties to a group of non-profit housing providers for a full 99 years.

In return, those providers will build and run 355 new units of rental housing, including condos, townhouses and riverfront properties.

What’s most impressive about the deal is that the profits from those in-demand riverfront properties will be channelled into supporting low-cost housing at the other three locations—including units that will be rented out at 20% below market value.

The arrangement is so innovative, it’s already attracting praise from as far away as Europe.

Of course, Vancouver doesn’t have a monopoly on innovation at the city level—far from it.

In 2007, city officials in Brandon, Manitoba, partnered with a local non-profit organization—as well as the province—to retrofit 120 low-income homes.

The initiative delivers some $30,000 in energy savings each year—not to mention saving 10 million litres of water annually.

And what’s more, local residents were the ones trained to do the retrofitting—giving them valuable job skills for the future.

In Toronto, the Tower Renewal Project under former mayor David Miller set out to make retrofitting a priority in city highrises.

Not only is it helping Toronto become a more sustainable city—while reducing energy costs—it’s making Toronto a leader in building retrofits, part of a flourishing global industry of clean tech.

And in Quebec City, former mayor Jean-Paul L’Allier made it his priority to revitalize the neglected St. Roch downtown core and attract local businesses back to the area.

The result today is a burgeoning tourist destination, one filled with new businesses that are helping to curb urban sprawl.

These are just some of the transformative ideas unfolding in our cities every single day.

Ideas that are confronting our 21st century challenges… while creating opportunity and prosperity for Canadian families.

The history of this country is filled with examples of what’s possible when we work together.

Business. Labour. And government.

But if our cities are going to thrive, they’ll need help.

They can’t do it alone.

They’ll need all three levels of government working together.

Because when we work together, there’s no challenge we can’t meet.

New Democrats believe that leadership is about choices.

The average Canadian spends the equivalent of 32 work days a year in traffic.

That’s a choice of previous governments… we can choose to do better.

Air pollution costs us over $8-billion a year.

That’s a choice of previous governments… we can choose to do better.

We can choose to accept less. Or we can work together to achieve more.

The choice before us is in our hands… if we want it.

The future is in our hands…if we work for it.

My friends, this is our moment.

To a write a new chapter in the history of our country… together.

To build even stronger communities for our children and grandchildren… together.

This is our moment to build the Canada of our dreams… and it starts with our cities.

Thank you. Merci. On continue.