Le NPD demande aux conservateurs de restaurer les soins de santé aux réfugiés

OTTAWA – Le NPD demande au nouveau ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration d’annuler les compressions imposées par son prédécesseur au Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI).

« Depuis l’annonce de ces compressions, le NPD a uni sa voix à celle des médecins, des professionnels de la santé et de défenseurs des réfugiés afin de dénoncer cette décision cruelle et irresponsable qui fragilise les personnes les plus vulnérables de notre société », a rappelé la porte-parole du NPD en matière d’immigration, Jinny Sims (Newton – North Delta).

« Nous avons dit dès le départ que ces coûts seraient injustement transférés aux provinces et c’est précisément ce qui s’est produit », a-t-elle ajouté.

Les compressions au PFSI sont entrées en vigueur en juillet 2012. Depuis, certains demandeurs légitimes du statut de réfugié, dont des enfants asthmatiques et des femmes enceintes souffrant de diabète, n’ont plus accès à des soins.

Les provinces comme le Québec et le Manitoba absorbent ces coûts. En Ontario, les hôpitaux de la région de Toronto ont accumulé des factures de plus de 800 000 $ cette année seulement en raison des compressions conservatrices.

« Les conservateurs continuent de jouer à des jeux politiques avec la vie des gens et de compromettre la santé de tous les Canadiens. Ça suffit. Il est plus que temps d’annuler les compressions», a insisté la porte-parole adjointe en matière d’immigration, Sadia Groguhé (Saint-Lambert).