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15 avril 2021

Le NPD oblige les libéraux à faire face à la crise de l’Université Laurentienne en convoquant un débat d’urgence

TIMMINS – Hier soir, grâce au NPD, un débat d’urgence a eu lieu afin d’aborder de toute urgence la crise à laquelle fait face l’Université Laurentienne. Le député Charlie Angus (Timmins–Baie James) s’est joint à ses collègues néo-démocrates pour pousser le gouvernement libéral à prendre des mesures crédibles pour aider à la sauvegarde de l’Université Laurentienne.

« Pour tout le monde dans le Nord de l’Ontario, cette université est un symbole important, surtout pour les étudiant·es francophones, pour les étudiant·es autochtones et pour les jeunes étudiant·es anglophones de nombreuses villes différentes du Nord de l’Ontario, a déclaré M. Angus. La Laurentienne a permis aux gens de cette région d’accéder à l’éducation postsecondaire. Sans elle, les jeunes n’auront d’autre choix que de quitter nos communautés ou de renoncer complètement à leurs études ».

Lundi, l’Université Laurentienne a annoncé qu’elle supprimerait plus de 60 de ses programmes, y compris des programmes clés comme ceux pour former de futures sage-femmes, pour les études françaises et l’économie, et qu’elle licenciait plus de cent membres de son corps professoral. L’université qui a permis à des générations de jeunes francophones, autochtones et de membres la classe ouvrière d’avoir accès à une éducation de qualité est en train de disparaître et cette situation aura des effets dévastateurs pour la région du Nord de l’Ontario.

« Les libéraux, y compris le député représentant Sudbury, étaient totalement silencieux sur cette question jusqu’à ce qu’ils soient obligés de l’aborder dans le débat d’hier soir. Ils ont prouvé qu’ils ne se soucient pas du Nord de l’Ontario, a ajouté M. Angus. La population du Nord de l’Ontario mérite tellement mieux. Ni le gouvernement provincial conservateur ni le gouvernement libéral fédéral ne semblent se soucier du fait que la destruction de l’Université Laurentienne aura des effets dévastateurs sur la région pendant des générations ».

Plus tôt cette semaine, les néo-démocrates ont écrit une lettre au premier ministre, Justin Trudeau, pour demander que la transformation de l’Université de Sudbury en un établissement d’enseignement autonome de langue française soit financée adéquatement. À ce jour, les libéraux n’ont pas répondu à ces appels à sauver l’Université. Ils ont plutôt renvoyé la balle à la province.