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17 décembre 2021

Le NPD présente un projet de loi afin d’éliminer la disposition restrictive à l’égard des conjoint·es de vétérans

OTTAWA – La porte-parole du NPD en matière d’anciennes et anciens combattants, Rachel Blaney, a présenté une proposition visant à éliminer la disposition centenaire s’appliquant aux « mariages après 60 ans », également connue sous le nom de disposition relative aux « mariages intéressés », qui rend les personnes ayant épousé des vétérans des Forces armées canadiennes et de la GRC après l’âge de 60 ans inadmissibles à une rente de survivant·e.

« En éliminant cette disposition, les personnes qui trouvent l’amour lorsqu’elles sont plus âgées sauront que leur conjoint·e recevra des soins comme tout autre couple marié, a déclaré Mme Blaney. Les libéraux ont promis d’éliminer cette disposition lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir en 2015. Au lieu de faire ce qu’ils avaient dit, ils ont créé en 2019 le Fonds pour les survivants des vétérans qui n’a pas encore profité à un seul vétéran ou à ses survivant·es. C’est assez clair pour les vétérans que ce gouvernement n’est pas intéressé à assurer la sécurité de leurs proches. »

L’Association canadienne des pensionnés et rentiers militaires (ACPRM), le Conseil national des associations d’anciens combattants et la Légion royale canadienne ont demandé le retrait de cette disposition.

Les vétérans qui se marient après l’âge de 60 ans peuvent récupérer 50 % de leurs prestations de rente régulières afin d’assurer la subsistance de leur conjoint·e après leur décès. Souvent, la récupération oblige le vétéran et sa conjointe ou son conjoint à vivre avec seulement 1 000 $ par mois.

« Les vétérans sont obligés de s’en sortir avec très peu, juste pour pouvoir mettre un peu d’argent de côté pour leur conjoint·e après leur décès. Cette clause ridicule précipite nos vétérans dans la pauvreté, a ajouté Mme Blaney. Les vétérans qui trouvent l’amour dans leurs vieux jours ne devraient pas être punis pour cela ni leurs partenaires, dont la majorité sont des femmes. C’est sexiste et archaïque et doit disparaître. »