Le NPD réclame la fin de l’exploitation minière des fonds marins, source de dommages irréparables pour les océans de la planète

OTTAWA - Mardi, le député néo-démocrate Gord Johns (Courtenay–Alberni) a envoyé une lettre au premier ministre pour l’exhorter à soutenir un moratoire sur l’exploitation minière internationale en eaux profondes, qui pourrait causer des dommages graves et irréversibles aux océans de la planète.

« Les Canadiennes et Canadiens dépendent de nos océans pour leur alimentation, leur économie et leurs moyens de subsistance. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter de détruire nos océans et de nuire à la vie marine, a déclaré M. Johns. Mais en ce qui concerne l’exploitation minière des grands fonds marins, même les spécialistes ne disposent pas de suffisamment d’informations sur l’ampleur des dégâts que cela pourrait causer à nos océans. Si les spécialistes ne sont pas sûrs, les gouvernements ne devraient pas être en mesure d’autoriser l’exploitation minière de nos fonds marins. Jusqu’à ce que nous en sachions plus, les libéraux devraient appuyer un gel international. »

En juillet, l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), un organe directeur des Nations Unies, se réunira pour négocier des règles concernant l’exploitation minière des fonds marins. Le Canada joue un rôle important au sein de l’AIFM et dans la demande d’un moratoire.

Cette réunion a été déclenchée par l’obtention d’un énorme contrat d’exploitation minière en eaux profondes par une société canadienne.

Justin Trudeau et les libéraux refusent de suivre l’exemple des autres pays du G20 et d’interdire tous les projets internationaux d’exploitation minière des fonds marins afin de mettre un terme à leurs effets potentiellement catastrophiques. Et depuis des années, les conservateurs ignorent complètement l’exploitation minière des grands fonds marins.

L’année passée, les néo-démocrates ont déposé une motion demandant aux libéraux de décréter un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins.

« La crise de la perte de biodiversité est un problème mondial et les pays du G20, comme la France, ont déjà pris des mesures audacieuses pour lutter contre l’exploitation minière des grands fonds marins. Les Canadiennes et Canadiens attendent la même chose de leur gouvernement, qui doit fournir un véritable effort pour lutter contre ce phénomène et ne pas se limiter à promettre de protéger 30 % des océans, puis à laisser de riches entreprises obtenir des contrats de nature à causer des dommages irréversibles rien que pour faire du profit, a ajouté M. Johns. Pierre Poilievre et les conservateurs ne se soucient pas de nos océans, ils se préoccupent uniquement de ce qui est le mieux pour les sociétés minières. Les néo-démocrates, quant à eux, se battent pour l’avenir de notre planète et des personnes qui en dépendent pour faire vivre leur famille. C’est pourquoi nous demandons l’interdiction de l’exploitation minière des grands fonds marins, afin de protéger nos océans et les communautés qui en dépendent. »