Le NPD s’engage à défendre les intérêts des Québécois.es dans les ententes de libre-échange

Samedi en fin d’après-midi, au congrès de la section Québec du NPD fédéral, les membres ont voté en faveur d’une résolution d’urgence condamnant les sacrifices faits sur le dos du Québec par les Libéraux dans la renégociation de l’ALENA.

« Force est de constater qu’une nouvelle tendance apparaît de plus en plus chez les libéraux: sacrifier le Québec pour faire plaisir à leurs puissants partenaires commerciaux et aux grandes multinationales. Netflix, la Davie, les brèches dans la gestion de l’offre et les paradis fiscaux sont déjà trop d’exemples » s’est indigné la porte-parole adjointe en commerce international du NPD, Karine Trudel. « Pour moi, c’est clair que les Québécois.es méritent un gouvernement qui va défendre bec et ongle leurs intérêts durant les négociations d’ententes commerciales. »

La résolution d’urgence dénonce notamment les pertes que subiront les producteurs sous la gestion de l’offre et ceux d'aluminium. Il faut rappeler que le Québec est la province qui produit le plus de lait et qui fabrique 90% de l’aluminium du Canada! La résolution s’attaque également à la mise en danger de la culture québécoise par les libéraux qui ont omis d’inclure les plateformes numériques dans l’exception culturelle. Enfin, elle critique le nouvel accord qui aura pour effet d’augmenter le coût de certains médicaments alors que le Québec est déjà la province où les médicaments coûtent le plus cher.

« En trois ans au pouvoir, les libéraux ont sacrifié trois fois nos producteurs laitiers et leur auront fait perdre des centaines de millions de dollars. Plusieurs régions du Québec en souffrent du même coup. Un moment donné, ça fera », a indiqué la députée de Jonquière. « De notre côté, nous nous engageons à défendre la gestion de l’offre dans son intégralité, à supporter l’industrie de l’aluminium, à prendre des mesures pour baisser les prix des médicaments, au lieu de les augmenter et à protéger fermement et sans recul la culture québécoise faces aux menaces importantes de la part d’autres pays et d’entreprises étrangères. »