Canada's NDP

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29 juin 2019

Le NPD soulève de vives préoccupations au sujet des liens entre une entreprise canadienne et le régime militaire soudanais

RIMOUSKI - À la suite d’un récent reportage dans les médias, le porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères, Guy Caron, se dit profondément préoccupé par les liens signalés entre une entreprise canadienne, Dickens & Madson, et le régime du Conseil militaire transitoire (CMT) au Soudan. L’article du Globe and Mail soulève de sérieuses inquiétudes en indiquant qu'une entreprise montréalaise enfreindrait la loi canadienne, des sanctions de l'ONU et d'autres règlements sur le lobbying et la responsabilité des entreprises.

« Ces allégations sont vraiment graves et profondément préoccupantes. Il incombe à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral d'enquêter sur celles-ci le plus rapidement possible, a déclaré M. Caron. Il est tout à fait inacceptable qu'une entreprise canadienne soit complice de violations des droits de l'homme et de tueries. »

Le Globe and Mail rapporte que le contrat de la compagnie montréalaise aurait été signé par le général Dagalo, également connu sous le nom de Hemedti, qui est le chef adjoint du TMC et chef de la milice des Forces de soutien rapide (RSF), anciennement connue sous le nom de Janjaweed. Le RSF a récemment dirigé la répression brutale contre les manifestants civils pacifiques à Khartoum, qui a fait plus de 100 morts. Cela survient également à la veille des manifestations prévues dimanche dans tout le Soudan, appelant les militaires à céder le pouvoir à régime de transition civil. Des manifestations que l'armée soudanaise compte supprimer.

« Malheureusement, de l'Arabie saoudite à la Libye, et maintenant au Soudan, les libéraux de Justin Trudeau ont refusé à maintes reprises d'assurer une surveillance adéquate des entreprises canadiennes à l'étranger et ont laissé les intérêts financiers des entreprises canadiennes être priorisés aux droits de la personne et la démocratie, ajoute M. Caron. Il est temps pour le Canada de faire correspondre ses actions à ses belles paroles et de s'assurer que les sociétés canadiennes respectent pleinement le droit international et les droits de la personne. »