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12 avril 2021

Le NPD talonne les libéraux pour qu'ils financent le projet de transformation de l'Université de Sudbury en institution d'enseignement francophone autonome

OTTAWA — Le chef du NPD, Jagmeet Singh, et le chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice, ont fait parvenir une lettre au premier ministre Justin Trudeau et à la ministre des Langues officielles, Mme Mélanie Joly, pour s'assurer que le projet de transformation de l'Université de Sudbury en institution d'enseignement francophone autonome soit financé adéquatement.

« Partout à travers le pays, les communautés francophones sont inquiètes du déclin du français. En apprenant que l'Université Laurentienne se mettra à l'abri de ses créanciers, ces inquiétudes ne feront que s'accentuer, déclare M. Singh. Considérant que plus de 150 formations universitaires y étaient proposées et que plus de 800 sections de cours en français y étaient enseignées chaque année, on doit trouver de manière urgente des solutions pour préserver l'enseignement post-secondaire francophone en milieux minoritaires. »

Avec ses déboires financiers, l'Université Laurentienne annonce qu'elle sabre dans ses programmes d'enseignement en français, faisant ainsi craindre le pire pour les programmes francophones de l'Université de Sudbury, une université affiliée à l'Université Laurentienne.

« On doit appuyer sans délai le projet de transformation de l'Université de Sudbury et le financement du Fédéral doit impérativement être au rendez-vous, lance M. Boulerice. Il en va de la pérennité du français dans le Nord de l'Ontario et de l'enseignement francophone post-secondaire au sein de ces communautés. Si les libéraux sont vraiment sérieux dans leur désir de préserver le fait français au pays, qu'ils en fassent la démonstration sans plus attendre. »

Cette situation survient alors que le gouvernement Trudeau tarde toujours à déposer un projet de loi visant à réformer la Loi sur les langues officielles. À cela s'ajoutent les nombreuses voix qui s'élèvent pour dénoncer les appels à la privatisation croissante de l'ensemble des universités du pays.

Les néo-démocrates vont continuer de se battre pour que les droits linguistiques des francophones soient respectés d'un bout à l'autre du pays et pour que le gouvernement libéral respecte sa promesse de réformer la Loi sur les langues officielles.

Les francophones à travers le pays méritent mieux.