Canada's NDP

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29 juin 2018

Le NPD voit le programme d’aide à l’acier et à l’aluminium comme un bon premier pas

Après que le NPD ait réclamé de l’aide pour les travailleuses et les travailleurs du métal durant des semaines, le gouvernement fédéral a finalement dévoilé, vendredi, sa liste de tarifs de représailles et son programme d’aide pour les travailleuses et les travailleurs. Le NPD accueille ces mesures comme un bon premier pas, mais les néo-démocrates estiment qu’il faut en faire plus pour protéger les emplois canadiens.

« Nous accueillons favorablement l’annonce pour les travailleuses et les travailleurs, mais il s’agit d’une solution temporaire pour un problème à long terme. Les travailleuses et les travailleurs de l’acier et de l’aluminium vivent encore beaucoup d’inquiétude quant à leur emploi, tandis que celles et ceux du secteur de l’automobile sont à juste titre nerveux par rapport à la menace de tarifs douaniers de 25 %, a affirmé Tracey Ramsey, porte-parole du NPD en matière de commerce international. En fin de compte, ce sont les personnes qui travaillent qui feront les frais de la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada. Il faut en faire plus pour protéger leurs emplois, au lieu de réagir seulement une fois que des emplois sont perdus. »

Lors de son annonce, le gouvernement fédéral a présenté la liste finale des produits américains qui feront l’objet de tarifs de représailles. Au Canada, en plus du secteur de l’acier et de l’aluminium, on retrouve la navigation de plaisance et les appareils électroménagers parmi les autres secteurs touchés. Des représentant.es de ces secteurs ont averti que l’application de tarifs de représailles allait mener à des pertes d’emplois.

« Le NPD appuie les tarifs de représailles, mais nous savons que cette seule mesure ne règlera pas tous les enjeux qui touchent les travailleurs et les travailleuses de l’acier et de l’aluminium au Canada, a déclaré Karine Trudel, porte-parole du NPD en matière de travail. Le gouvernement libéral doit prendre le temps de s’asseoir avec les travailleurs, les travailleuses et les syndicats du Canada afin d’élaborer un plan pour la stabilité économique. »