Le plan de réduction des émissions de GES des libéraux privilégie le profit au détriment des gens

La porte-parole du NPD en matière d’Environnement et de Changements climatiques, Laurel Collins, et le porte-parole du NPD en matière de Ressources naturelles, Charlie Angus, ont fait la déclaration commune suivante :

« Les gens partout au Canada vivent déjà avec les conséquences dévastatrices de la crise climatique. Il est urgent de prendre des mesures audacieuses pour lutter contre cette crise, mais au lieu de cela, ce gouvernement continue de protéger les profits des sociétés pétrolières et gazières.

Le secteur pétrolier et gazier est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au Canada. Pourtant, Justin Trudeau et les libéraux accordent chaque année des milliards de dollars de subventions aux sociétés pétrolières et gazières, qui font déjà des profits records. C’est absolument ridicule.

Le document de discussion des libéraux sur le plafonnement des émissions de carbone présente deux approches qui comportent peu de mécanismes de reddition de comptes et qui ne servent qu’à suggérer aux géants du pétrole et du gaz d’essayer de nettoyer leurs dégâts. Tout plafonnement des émissions doit montrer que des mécanismes de reddition de comptes sont en place et garantir que les pires émetteurs réduiront leurs émissions de GES. Ce prétendu plan ne répond pas à ces exigences. Les libéraux ont beau s’être engagés à atteindre des cibles crédibles en matière de réduction des émissions, ils sont loin du compte. Ils ne cessent de répéter les belles paroles sur les changements climatiques, mais les gestes ne suivent pas. Au contraire, ils continuent de se ranger du côté des riches sociétés pétrolières et gazières – protégeant ainsi les profits au détriment de la population.

Les néo-démocrates exigent des libéraux qu’ils donnent la priorité aux Canadiennes et Canadiens, qu’ils cessent de distribuer des fonds publics aux dirigeants des sociétés pétrolières et gazières et qu’ils tiennent leurs promesses de réduire les émissions de GES. Nous savons que pour une transition équitable vers une économie plus propre, les fonds doivent être destinés à la création d’emplois bien rémunérés et à la protection de l’environnement – pas à d’autres subventions à une industrie incapable de résoudre les problèmes qu’elle crée. Les néo-démocrates vont continuer de se battre pour un plan climatique visant à résoudre la crise climatique tout en soutenant les travailleuses et travailleurs. »