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15 avril 2021

Le porte-parole du NPD en matière de santé dépose un projet de loi visant à dépénaliser la consommation de drogues

Le projet de loi propose une approche axée sur la santé pour traiter la toxicomanie en assurant un approvisionnement sécuritaire, l’accès aux traitements et la radiation des condamnations

Aujourd’hui, le porte-parole du NPD en matière de Santé, Don Davies, a présenté un projet de loi visant à dépénaliser la consommation de drogues au Canada afin que la toxicomanie soit traitée comme un problème de santé au lieu d’un problème de justice pénale. Le projet de loi de M. Davies s’attaquerait à l’épidémie de surdoses au Canada en dépénalisant la possession personnelle, en radiant les condamnations pour possession, en assurant un accès à faible restriction à un approvisionnement sécuritaire et en élargissant l’accès aux services de réduction des méfaits, de traitement et de désintoxication.

« L’année passée fut la plus meurtrière jamais enregistrée en matière de surdoses en Colombie-Britannique : plus de 1700 personnes sont mortes. Nous avons perdu plus de 20 000 vies au cours des cinq dernières années au Canada. La pénalisation, un trafic illicite dans la rue et l’absence de services de réduction des risques, de traitement et de rétablissement en temps opportun sont à l’origine de cette catastrophe permanente, a déclaré M. Davies. Des décennies de données prouvent que l’approche actuelle ne fonctionne pas. Il est temps de traiter la consommation de substances et la toxicomanie comme les problèmes de santé qu’elles sont véritablement. »

Selon M. Davies, l’adoption d’une approche globale est essentielle pour agir efficacement.

« Contraindre les gens à acheter des drogues empoisonnées auprès de gangs de rue criminels provoque des décès évitables, il est donc essentiel de garantir un approvisionnement sécuritaire et réglementé. Les traumatismes et la stigmatisation sont les principaux facteurs de préjudice. Nous devons donc radier les condamnations pénales qui traumatisent et stigmatisent à nouveau en permanence. Enfin, l’éducation, la prévention et le traitement sont les solutions à long terme qui vont véritablement aider les gens. »

La Dre Patricia Daly, médecin hygiéniste en chef de Vancouver Coastal Health, et la Dre Bonnie Henry, médecin hygiéniste provinciale de la Colombie-Britannique, ont demandé la dépénalisation de la consommation de drogues et la fourniture d’un approvisionnement sécuritaire comme prochaines étapes urgentes et nécessaires dans la lutte contre l’épidémie de surdoses. L’Association canadienne des chefs de police a également demandé la dépénalisation et une approche axée sur la santé au sujet de l'enjeu de la consommation de drogues. Malheureusement, le premier ministre Justin Trudeau a écarté à plusieurs reprises cette recommandation, estimant qu’il ne s’agit pas d’une solution « miracle ».

« Justin Trudeau prétend que la réponse de son gouvernement à la COVID-19 est fondée sur des preuves et sur les conseils de spécialistes de la santé publique, a ajouté M. Davies. Il est temps d’appliquer cette approche à l’autre épidémie que connaît le Canada. Des vies en dépendent ».