Canada's NDP

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5 septembre 2013

Les compressions des conservateurs nuisent aux pourparlers sur le changement climatique

OTTAWA – Alors que la ministre conservatrice de l’Environnement, Leona Aglukkaq, participe cette semaine aux pourparlers visant à réduire le nombre de polluants à courte durée de vie, on peut se questionner sur sa crédibilité en la matière. En effet, les compressions des conservateurs à un réseau scientifique qui surveillait les effets de ces polluants minent les efforts internationaux de lutte contre le changement climatique.

« La ministre va de conférence en conférence pour parler des effets des polluants à courte durée de vie sur la fonte des glaces dans l’Arctique, mais les conservateurs ont éliminé l'organisme chargé de la surveillance de ces polluants en plus de refuser systématiquement d’appuyer les efforts déployés pour trouver des sources d’énergie non polluantes », a dit le porte-parole du NPD pour l’Agence canadienne de développement économique du Nord, Dennis Bevington (Western Arctic).

Les polluants à courte durée de vie sont les plus importants contributeurs à l’effet de serre global avec le CO2. Ces polluants ont une influence nette sur le réchauffement du climat et contribuent au dangereux changement climatique ayant lieu dans le Nord. L’année dernière les conservateurs ont réduit de beaucoup la surveillance de ces polluants. Cela a entraîné la foudre de réputés scientifiques et de spécialistes de la NASA.

« Les conservateurs essayent désespérément de devenir “verts”, mais ils détruisent petit à petit le milieu des sciences au Canada qui est vital au virage vert, a ajouté la porte-parole du NPD en matière d’environnement, Megan Leslie. Cette ministre ne dupe personne — surtout pas nos partenaires internationaux. »