Canada's NDP

Skip to main content

13 janvier 2012

Les conservateurs connaissaient depuis des mois les difficultés légales liées au mariage entre conjoints de même sexe

Le NPD avait prévenu le ministre il y a de cela plusieurs mois, mais il avait refusé d’agir

OTTAWA – Tandis que le gouvernement de Stephen Harper se démène pour régler la confusion qu’il a causée en ce qui concerne la validité de milliers de mariages entre conjoints de même sexe, le NPD maintient que le gouvernement a à maintes reprises tenté de faire marche arrière sur les droits égaux liés au mariage.

« Ce problème n’est pas apparu du jour au lendemain. Il existe depuis longtemps, a expliqué le porte-parole du NPD pour les LGBTT. Un avocat du gouvernement a tenté d’utiliser les faiblesses de la loi actuelle pour éroder les droits de ces familles. Ils savaient très bien ce qu’ils faisaient. »

Les Canadiennes et les Canadiens ont de quoi être inquiets en ce qui concerne la position des conservateurs sur le mariage entre conjoints du même sexe. C’est la deuxième fois que le gouvernement conservateur s’immisce dans des dossiers judiciaires concernant des divorces entre conjoints de même sexe. En octobre dernier, ils sont intervenus pour contester la validité légale de l’union civile des couples homosexuels provenant du Royaume-Uni.

C’est la deuxième fois que le ministre de la Justice tente de miner le droit des conjoints de même sexe de se marier en intervenant dans des dossiers judiciaires pour s’opposer à leur droit égal au mariage, a dénoncé M. Garrison. « Si le premier ministre est honnête lorsqu’il affirme ne pas vouloir rouvrir ce dossier, il devrait demander à son ministre de la Justice d’arrêter de vouloir revenir en arrière en ce qui concerne le mariage entre conjoints du même sexe. »

« Les actes sont plus éloquents que les mots lorsque l’on parle de droits égaux, a fait valoir M. Garrison. Le ministre de la Justice doit cesser d’intervenir dans des affaires juridiques en cours pour s’opposer au droit des conjoints de même sexe à se marier. Il devrait plutôt s’affairer à protéger les droits qui ont été adoptés par la Chambre des communes et confirmés pas les tribunaux en vertu de la Charte des droits et libertés. »