Canada's NDP

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12 avril 2012

Les conservateurs doivent cesser de mettre la santé des soldats en péril

Il est inacceptable d’administrer à nos soldats un médicament aux effets secondaires inquiétants

OTTAWA – La porte-parole du NPD en matière d’achats militaires, Christine Moore, ainsi que le porte-parole en matière de défense nationale, David Christopherson, exhortent le gouvernement conservateur à cesser d’administrer systématiquement aux soldats canadiens un médicament destiné à prévenir le paludisme, la méfloquine, dont les effets secondaires sont très importants.

Depuis 1996, plusieurs recherches ont démontré que la méfloquine peut entraîner des lésions cérébrales permanentes chez certaines personnes. Un reportage de Radio-Canada diffusé hier révèle que les inquiétants effets secondaires du médicament incluent des hallucinations, des troubles de l’anxiété et une agressivité accrue. En Afghanistan, ces effets secondaires ont valu au médicament le surnom de « dream pill ».

« Le gouvernement joue à la roulette avec la santé et la sécurité de nos soldats et de leur famille en continuant d’utiliser la méfloquine, s’est indigné le député Christopherson (Hamilton-Centre). Les États-Unis ont arrêté de prescrire systématiquement ce médicament à leurs militaires en 2009. Il n’y a aucune raison pour que le Canada s’entête à utiliser ce médicament sans bien en mesurer les effets. »

Mme Moore (Abitibi-Témiscamingue) a pour sa part rappelé qu’il y avait d’autres médicaments pouvant prévenir la malaria, dont certains présentant moins d’effets secondaires. « Il faut évaluer les antécédents médicaux de chaque patient. En prescrivant la méfloquine comme s’il s’agissait d’une solution universelle, le gouvernement conservateur met en péril la santé mentale de nos soldats. C’est honteux. Les soldats qui se dévouent pour notre pays méritent beaucoup mieux. »

Les députés du NPD ont souligné qu’ils continueront de faire pression sur les conservateurs jusqu’à ce que ces derniers modifient les règles entourant la méfloquine et qu’ils s’engagent enfin à protéger la santé des militaires canadiens.