Canada's NDP

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22 janvier 2013

Les conservateurs responsables du déclin des fermes familiales

Depuis l’arrivée de Stephen Harper au pouvoir en 2006, 22 000 fermes familiales ont dû mettre la clé dans la porte. C’est ce que révèle une récente étude de Statistique Canada, qui met aussi en lumière le fait qu’au cours de la dernière année seulement, 5400 exploitations agricoles dont le revenu annuel se situait entre 100 000$ et 250 000$ ont aussi cessé d’opérer.

Il est évident que les conservateurs n’ont pas réussi à protéger les communautés locales de fermiers en difficulté. Après le saccage de la Commission canadienne du blé, la réduction du nombre de services d’inspection des grains et leurs nombreuses compressions, voilà maintenant qu’ils permettent que les fermes familiales de taille moyenne soient rayées de l’industrie agricole.

« Le NPD a mis en garde les conservateurs contre les conséquences qu’entraînerait la suppression du soutien aux communautés agricoles rurales, a dit le porte-parole du NPD en matière d’agriculture, Malcolm Allen (Welland). Au lieu de nous écouter, ils ont mis plus d’argent entre les mains des assureurs privés et les inspecteurs et forcé la vente des pâturages communautaires. »

Les priorités mal placées des conservateurs font que l’industrie agricole est de plus en plus contrôlée par un petit nombre de grandes sociétés.

« Le NPD veut qu’on arrête d’ignorer les fermes familiales, que l’on restaure nos infrastructures agricoles de classe mondiale, et qu’on réinvestisse dans nos communautés rurales, a dit la porte-parole adjointe du NPD en matière d’agriculture, Ruth Ellen Brosseau (Berthier – Maskinongé). Le Canada doit se doter d’une stratégie alimentaire nationale qui renforcera l’économie des communautés rurales et qui liera les réseaux alimentaires locaux aux régions urbaines. »