Les libéraux de Justin Trudeau doivent se remettre au travail et aider les gens qui en ont besoin

OTTAWA – Les néo-démocrates demandent au gouvernement libéral de se remettre au travail pour les Canadiennes et Canadiens qui comptent sur leur aide.

Beaucoup de gens ont du mal à joindre les deux bouts à cause de la pandémie et les libéraux ne font qu’aggraver la situation. En fermant le Parlement, les libéraux de Justin Trudeau obligent celles et ceux qui dépendent de la Prestation canadienne d’urgence à patienter, pour savoir si d’autres mesures sont prévues et à quoi celles-ci ressembleront.

« Les gens à la maison redoutent le paiement des factures, une éventuelle deuxième vague de COVID-19, autant que le retour au travail et à l’école. Il est totalement inacceptable d’ajouter une couche d’incertitude, a déclaré Peter Julian, leader parlementaire du NPD. Le gouvernement doit se remettre au travail afin que les millions de personnes au Canada, qui dépendent de la PCU, puissent obtenir le soutien dont elles ont besoin pour mettre de la nourriture sur la table et payer leur loyer ».

En début de semaine, M. Julian a écrit au leader parlementaire du gouvernement, demandant que le Parlement soit rappelé avant le 23 septembre, afin que les député·es puissent voter et adopter de nouvelles mesures de soutien applicables avant la fin de la PCU le 27 septembre. Si le gouvernement ne peut pas accepter cette solution logique, les néo-démocrates leur demandent de prolonger la PCU jusqu’à ce que les programmes visant à la remplacer soient effectivement en place pour aider les gens à payer leurs factures.

Afin d’adopter les lois nécessaires, la Chambre des communes doit siéger, mais en réponse à une lettre distincte de M. Julian et de la whip du NPD, Rachel Blaney, le Président a confirmé que la décision des libéraux de fermer le Parlement a également mis fin au travail effectué « … pour faciliter la capacité de la Chambre à fonctionner pleinement pendant la pandémie. » [traduction libre]

« Nous attendons toujours un plan. Les libéraux étaient très pressés de se soustraire aux enquêtes sur leurs propres scandales, mais ils ne sont pas pressés de se remettre au travail ni pour aider les gens qui comptent sur des mesures comme la PCU pour s’en sortir. Personne n’a besoin de ce genre de stress inutile, a déclaré Mme Blaney. Nous sommes prêt·es à travailler avec les autres partis pour résoudre la situation, mais il faut que le gouvernement libéral y mette du sien. Notre message au gouvernement est simple : remettez-vous au travail et assurons-nous que les gens reçoivent toute l’aide dont ils ont besoin ».