Canada's NDP

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18 novembre 2022

Les libéraux doivent protéger les droits de la personne des demandeuses et demandeurs d’asile

La porte-parole du NPD en matière d’Immigration, de Réfugiés et de Citoyenneté, Jenny Kwan, a fait la déclaration suivante avant la réunion du comité d’aujourd’hui sur l’étude des conditions dans lesquelles se trouvent les demandeurs d’asile, où interviendra le ministre de l’Immigration :

« Alors que le monde connaît une crise des réfugié·es sans précédent, le Canada a un rôle essentiel à jouer dans la réinstallation des personnes forcées de quitter leur patrie en raison de conflits, de persécutions et de catastrophes. Et en tant que signataire de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés, le Canada a l’obligation de reconnaître le droit des réfugié·es à se mettre à l’abri.

En prévision de la réunion du comité d’aujourd’hui sur l’étude des conditions dans lesquelles se trouvent les demandeurs d’asile, où interviendra le ministre de l’Immigration, le NPD réitère son appel aux libéraux pour qu’ils mettent fin à l’Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS). Puisqu’elle permet au Canada de refouler les demandeuses et demandeurs d’asile, l’ETPS met en danger la vie des personnes qui fuient la persécution et permet à un important donateur libéral et aux passeurs de clandestins de profiter de leur détresse.

Au fil des ans, les demandeuses et demandeurs d’asile tentent de trouver refuge au Canada en empruntant des passages irréguliers comme celui du chemin Roxham au Québec. Ces passages irréguliers ne sont pas illégaux. Il ne s’agit même pas de resquillage. Ils sont traités comme des réfugié·es à l’intérieur du pays, conformément à nos règles, mais sans les protections accordées aux personnes qui cherchent refuge. En suspendant l’ETPS, le traitement des réfugié·es serait dirigé vers les points d’entrée officiels où il y a déjà une infrastructure gouvernementale pour le faire en toute sécurité et avec des protections pour les demandeuses et demandeurs d’asile contre les passeurs de clandestins.

Mais au lieu de mettre fin à l’ETPS, les libéraux en ont étendu l’utilisation en l’appliquant aux pays du Groupe des cinq. Pour ne rien arranger, le gouvernement libéral est maintenant engagé dans une bataille judiciaire contre une décision de la cour fédérale qui a déclaré l’ETPS inconstitutionnelle. C’est une honte.

Par ailleurs, les libéraux ont rendu les choses encore plus difficiles pour les demandeuses et demandeurs d’asile en ajoutant de nouvelles couches de formalités administratives qui retardent le traitement des demandes d’asile de 12 à 24 mois supplémentaires.. Sans un document de demandeur d’asile et un permis de travail, les demandeuses et demandeurs d’asile n’ont pas le droit de travailler et de gagner leur vie au Canada. Et certains d’entre eux sont même détenus indéfiniment sans aucune accusation. C’est inacceptable et les libéraux doivent agir maintenant pour s’assurer que les demandeuses et demandeurs d’asile reçoivent les documents nécessaires pour pouvoir gagner leur vie au Canada et pour protéger leurs droits de la personne.

Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour réinstaller les réfugié·es dans nos communautés, en veillant à ce qu’ils reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour se construire une vie réussie et un nouveau chez-soi ici au Canada. »