Canada's NDP

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9 octobre 2020

Les libéraux, les conservateurs et le Bloc rejettent l’appel du NPD à protéger et soutenir les anciennes et anciens combattants

OTTAWA – Hier, la porte-parole du NPD pour les Anciennes et anciens combattants, Rachel Blaney, a présenté à la Chambre des communes une motion visant pour assurer que les anciennes et anciens combattants ne soient pas obligés de rembourser la Prestation canadienne d’urgence (PCU) reçue, avant que leurs prestations d’invalidité aient été traitées et versées par Anciens Combattants Canada (ACC). Étonnamment, les député·es de chacun des trois autres partis reconnus ont rejeté la proposition.

« Les anciennes et anciens combattants – qui ont fait une demande de PCU parce que l’attente pour recevoir leurs prestations d’invalidité est si longue – ne doivent pas être pénalisés ni punis pour avoir accepté l’aide qu’ils ont pu obtenir du gouvernement, a déclaré Mme Blaney. Le gouvernement fédéral les a tellement délaissés que ces anciennes et anciens combattants ont dû demander la PCU, juste pour nourrir leur famille et garder un toit au-dessus de leur tête. »

Il y a aujourd’hui plus de 45 000 anciennes et anciens combattants qui attendent le traitement de leur demande de prestation d’invalidité. Un récent rapport du directeur parlementaire du budget (DPB) commandé par Mme Blaney a confirmé que pour rattraper en un an tout le retard accumulé exigerait qu’ACC conserve tous ses employé·es temporaires actuels et engage 392 personnes supplémentaires.

La motion déposée par Mme Blaney tient compte de cette incroyable injustice et vise à soutenir ces héros à bout de ressources.

« Le plan actuel du ministre est d’éliminer la plupart des arriérés d’ici 2022. Les anciennes et anciens combattants ne doivent pas encore attendre plus longtemps qu’ils ne le font déjà pour obtenir l’aide qui leur est due. Ces gens ont servi ce pays et doivent maintenant tenter d’avancer avec un système qui ne fonctionne pas, a ajouté Mme Blaney. La PCU était une chance pour les anciennes et anciens combattants de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, tout en recevant les traitements dont ils ont besoin. Les anciennes et anciens combattants ne sont pas du tout responsables de la situation à ACC et ne doivent pas payer pour les erreurs du gouvernement. »