Canada's NDP

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5 août 2021

Les libéraux ont laissé tomber les Canadiennes et Canadiens en matière de logement

Les gens d’ici sont confrontés à une crise du logement. De plus en plus de familles sont incapables de trouver un endroit qu'elles peuvent se permettre d'appeler un foyer. Et bien que le premier ministre Justin Trudeau ait récemment affirmé que son gouvernement construisait 302 « nouveaux logements abordables » financés par l'initiative de Financement de la construction de logements locatifs à Brampton en Ontario, en réalité, seulement 72 de ces logements correspondent à la version libérale du terme « abordable ». Pour ajouter l'insulte à l'injure, non seulement le nombre de logements abordables qui seront construits est grossièrement exagéré, mais la définition de « logement abordable » du gouvernement libéral finit souvent par être des centaines ou des milliers de dollars au-dessus du loyer moyen du marché, selon la région.

« Le premier ministre est complètement déconnecté de la réalité des gens. Les libéraux se félicitent sans vergogne d'avoir fourni des logements qui sont encore plus chers que le loyer moyen du marché. Dans quel univers peut-on considérer comme abordable un loyer supérieur de plusieurs centaines ou de plus de mille dollars au loyer moyen ? Son annonce tourne en dérision le besoin urgent de logements stables et abordables pour les Canadiennes et Canadiens. Ce n'est qu'un autre triste exemple de l'incapacité des libéraux à joindre l'action à la parole », a déclaré Jenny Kwan, porte-parole du NPD en matière de logement.

Selon les données les plus récentes publiées par la SCHL, les 72 unités à Brampton qui répondent réellement à la version libérale de l'abordabilité coûteront jusqu'à 2 179 $ par mois, alors que le loyer moyen du marché pour un appartement de deux chambres à coucher dans la région est de 1 447 $. Il est scandaleux de constater que près de la moitié des logements promis par les libéraux devraient provenir de cette initiative de Financement à des loyers supérieurs au marché, largement inabordables et hors de portée des gens qui ont besoin d'un logement. En août 2020, 90 % du financement accordé dans le cadre de ce programme était allé à des promoteurs à but lucratif.

« Ce gouvernement consacre la majeure partie de son énergie à faire croire que sa stratégie de logement en fait plus que la réalité. Il est clair que l'annonce du premier ministre n'est qu'un exercice de relations publiques. Leurs belles paroles ne suffisent pas à cacher le décalage avec la réalité sur le terrain, où le coût du logement continue d’augmenter à un rythme record dans le cadre de leur stratégie. Il est temps d'arrêter de traiter le logement comme un marché boursier », a ajouté Mme Kwan.

Les néo-démocrates se sont engagé·es à faire des investissements majeurs pour construire un demi-million de logements dans tout le pays, à mettre en place une taxe de 20 % pour les acheteuses et acheteurs étrangers et à étudier la possibilité d'interdire temporairement ceux-ci afin de favoriser un ralentissement du marché du logement. Nous continuons de sommer les libéraux à prendre des mesures concrètes et agressives pour limiter l'influence des fonds de capitaux sur le marché du logement et l'érosion du parc locatif existant. Le NPD collaborera avec les gouvernements provinciaux afin d'élaborer des normes en matière d'expulsions et demande la mise en place d'une prestation rétroactive d'aide au loyer afin d'aider les Canadiennes et Canadiens qui ont du mal à payer les arriérés causés par la pandémie, comme le gouvernement l'a fait pour les loyers commerciaux.