Les libéraux s’en prennent aux travailleurs alors que les gens peinent à se nourrir

Le porte-parole du NPD en matière de Finances, Daniel Blaikie, a fait la déclaration suivante :

« Les familles canadiennes en arrachent pour payer le loyer et l’épicerie alors que le coût de la vie monte en flèche. Au lieu d’aider les gens à prendre soin d’eux-mêmes et de leurs familles, les libéraux de Justin Trudeau récupèrent l’assurance-emploi de personnes qui ont reçu la PCU pour survivre pendant la pandémie.

Les libéraux mettent la pression sur les familles qui ont été durement touchées par la pandémie et qui ont perdu leur emploi en raison de fermetures d’entreprises ou de réductions d’effectifs. C’est inacceptable. Les personnes qui en arrachent ne doivent pas être pénalisées pour avoir perçu la PCU après avoir été informées de leur admissibilité.

Pire encore, pendant que les libéraux s’en prennent aux personnes qui ont à peine survécu à l’impact financier de la pandémie pour qu’elles remboursent leurs prestations, ils refusent de demander des comptes aux grandes entreprises qui ont reçu une subvention salariale, réalisé des profits et versé des dividendes massifs à leurs riches actionnaires.

Ce n’est pas la première fois que les libéraux s’en prennent aux personnes les plus vulnérables tout en laissant les ultra-riches faire ce qu’ils veulent. La tendance est claire.

Ils ont coupé le Supplément de revenu garanti pour les aînés les plus vulnérables, laissant les Canadiennes et Canadiens à faible revenu dans une situation désespérée jusqu’à ce que les néo-démocrates les obligent à annuler cette coupe. Récemment, nous avons appris qu’ils ont coupé l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) pour les familles qui en arrachent pour nourrir leurs enfants. Et maintenant, ils s’en prennent aux personnes qui ont désespérément besoin de leur assurance-emploi pour joindre les deux bouts alors que le coût de la vie pèse sur le budget des gens. Il est clair de quel côté se trouvent les libéraux. Les riches entreprises qui ont profité des subventions salariales alors qu’elles faisaient des profits et ont versé des millions de dollars en dividendes à leurs actionnaires n’ont pas à rembourser l’argent. Mais ce gouvernement n’hésite pas à demander aux travailleuses et travailleurs canadiens qui peinent à joindre les deux bouts de rembourser la PCU dont ils avaient besoin.

Les néo-démocrates comprennent que les choses sont difficiles pour les familles canadiennes en ce moment. Au lieu de cibler les honnêtes gens et d’exiger qu’ils remboursent l’argent dont ils avaient besoin pour survivre à la pandémie, nous demandons une amnistie pour le remboursement de la PCU pour les personnes à faible revenu et des augmentations ponctuelles de l'ACE et du crédit d'impôt pour la TPS qui mettront 500 à 1 000 $ dans les poches des Canadiennes et Canadiens les plus touchés par l'inflation. »