Les libéraux sont toujours incapables de protéger les femmes militaires

Les député·es néo-démocrates Randall Garrison et Lindsay Mathyssen ont fait la déclaration suivante :

« Nous venons d’entendre une autre histoire troublante concernant le comportement de hauts responsables des Forces armées canadiennes. En l’occurrence, le major général Peter Dawe, qui est chargé de réviser les recommandations du rapport de l’enquête sur les abus et les inconduites sexuelles dans les FAC menée par la juge Arbour, aurait fourni une lettre de recommandation pour un soldat reconnu coupable d’agression sexuelle.

Le major général Dawe a été nommé par le général Wayne Eyre, la même personne qui a défendu le choix de son vice-amiral d’aller jouer au golf avec le général Vance alors que celui-ci faisait l’objet d’une enquête pour inconduite sexuelle.

Des hommes qui prennent au sérieux l’inconduite sexuelle et le harcèlement ne se comportent pas de la sorte.

Mais plus tôt cet été, le ministre Sajjan a défendu le général Eyre en affirmant qu’il avait « la plus grande confiance en lui ».

Le ministre Sajjan et le premier ministre ont constamment laissé tomber les femmes au service de l’État en nommant et en protégeant des hommes incompétents ou indifférents face au changement du statu quo. Leur mauvaise gestion prolongée de la situation est absolument inacceptable.

Comment peut-on s’attendre à ce que les femmes des Forces armées canadiennes aient confiance dans les processus mis en place par ces fonctionnaires qui ne semblent pas mesurer la gravité du problème qu’ils sont chargés d’éradiquer?

Le ministre Sajjan a été incapable de protéger les militaires contre la violence sexuelle et de punir les coupables.

Les néo-démocrates demandent instamment au premier ministre de ne pas reconduire le ministre Sajjan dans ses fonctions de ministre de la Défense et de prendre des mesures concrètes pour changer la culture de l’inconduite sexuelle au sein de l’armée.

Le premier ministre doit expliquer aux femmes militaires pourquoi il persiste à appuyer des hommes puissants malgré la preuve irréfutable qu’ils n’ont ni le jugement ni la capacité de changer la culture de l’inconduite sexuelle au sein de l’armée. Il y a ici un problème systémique qui ne pourra être résolu tant que le premier ministre et son ministre de la Défense ne feront pas preuve d’un véritable leadership en la matière. »