Canada's NDP

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13 mai 2019

Les mêmes règles pour tous : le NPD se tient debout devant les géants du web

OTTAWA – Aujourd’hui, le chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice et le porte-parole du NPD en matière de Finances, Pierre-Luc Dusseault, ont annoncé le plan néo-démocrate pour mettre fin au traitement préférentiel dont bénéficient les géants du web.

« Nos artistes, nos commerces du coin, nos diffuseurs nationaux, nos médias locaux, eux, ils paient leur juste part. Et les géants du web? Ils font des milliards de dollars par année au Canada, mais ne paient aucun impôt. C’est équitable ça? s’est indigné Alexandre Boulerice (Rosemont–La Petite-Patrie). C’est simple: ces multinationales font de la concurrence déloyale et ce sont nos PME, nos artistes, notre langue française et le financement de nos services sociaux qui sont menacés! »

Le NPD estime que le gouvernement libéral fait présentement fausse route. Au lieu de faire en sorte que tout le monde paie sa juste part, les libéraux, et les conservateurs avant eux, préfèrent continuer à donner des passe-droits aux géants du web et leur éviter de payer des impôts. Amazon a réclamé des profits de 12 milliards de dollars en 2018, mais elle n’a payé aucun impôt au Canada. Pour Facebook et Google, on parle de 5,1 milliards de dollars en revenus publicitaires exempts d’impôts, et ce, seulement chez nous.

« On voit de quel bord se logent les libéraux. Plutôt que de régler cette injustice, Justin Trudeau et son équipe sont allés encore plus bas en signant une attente secrète avec Netflix, et ce, sans aucune consultation avec le gouvernement du Québec, et sans aucune garantie de création de contenu francophone, a ajouté Pierre-Luc Dusseault (Sherbrooke). Les libéraux et les conservateurs ne comprennent pas que quand les riches paient moins d’impôt, c’est à nous d’en payer plus. »

Le NPD propose un cadre équitable pour tous, dans lequel les grandes multinationales étrangères n’ont pas de passe-droits et paient leur juste part. Les néo-démocrates vont se tenir debout et soumettre les géants du web aux mêmes règles que les entreprises de chez nous. En passant à l’action, le gouvernement récupèrerait plusieurs milliards de dollars qui pourraient être utilisés pour rendre la vie des gens plus abordable, pour protéger notre culture, pour sauver nos médias locaux et créer de bons emplois pour l’avenir.