Canada's NDP

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2 mars 2022

Les parlementaires débattent de l’initiative du NPD qui vise à lutter contre la crise des surdoses

Le député Gord Johns affirme que l'inaction du gouvernement coûte la vie à de nombreuses personnes

OTTAWA – Aujourd’hui, le projet de loi de Gord Johns, député néo-démocrate, visant à décriminaliser la possession de drogues pour usage personnel et à élargir l’accès aux services essentiels de réduction des méfaits, de traitement et de rétablissement, sera débattu en Chambre. L’année passée, rien qu’en Colombie-Britannique, 2 224 personnes sont mortes à cause de drogues toxiques, soit une augmentation de 26 % par rapport à l’année précédente. Ainsi, 2021 a été l’année la plus meurtrière de la crise des surdoses dans la province. Au cours des six dernières années, environ 25 000 personnes sont mortes de cette crise, le nombre de décès augmentant chaque année depuis l’élection des libéraux. M. Johns et ses collègues du NPD exhortent les parlementaires à appuyer cette initiative pour éviter que d’autres familles ne perdent leurs proches à cause de cette crise.

« Le Canada fait face à une deuxième pandémie de santé publique qui coûte inutilement la vie à des milliers de personnes. La crise des surdoses ne va pas s’arrêter d’elle-même. Il est clair que nous devons adopter une nouvelle approche, au risque de voir des milliers d’autres personnes mourir, a déclaré M. Johns. Mon projet de loi fait suite à l’avis du groupe de travail de spécialistes que le gouvernement a lui-même créé et qui a recommandé la décriminalisation, une mesure réclamée par les autorités de la santé publique, les chefs de police et les grandes villes. Il est temps que le gouvernement libéral écoute les spécialistes et traite cette crise de santé publique avec toute la rigueur qui s’impose. »

L’année passée, les villes de Vancouver et de Toronto et la province de la Colombie-Britannique ont demandé au gouvernement fédéral la décriminalisation des drogues pour usage personnel. Le Canada ne parviendra pas à résoudre adéquatement la crise actuelle des surdoses s’il continue de stigmatiser et de marginaliser les toxicomanes ou les consommatrices et consommateurs occasionnels. Il est temps de placer la vie humaine au-dessus d’une idéologie désuète.

« Tant que les libéraux négligeront cette crise, d'autres parents, frères et sœurs et enfants vont perdre leurs proches, a ajouté M. Johns. J’ai bon espoir que les parlementaires à la Chambre des communes verront l’urgente nécessité de cette loi et qu’ils l’appuieront à l’unanimité. Des vies humaines sont en jeu. »