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20 juillet 2022

Les survivant·es du pensionnat Sainte-Anne portent leur combat devant la Cour suprême

Le député néo-démocrate Charlie Angus affirme que le gouvernement libéral a échoué le test de la réconciliation.

TIMMINS – Les survivantes et survivants du pensionnat Sainte-Anne portent leur combat pour la justice devant la Cour suprême. Ces personnes mènent depuis dix ans une bataille juridique contre le gouvernement fédéral. L’enjeu est la décision du ministère de la Justice de supprimer des milliers de pages de preuves policières et judiciaires lors des audiences portant sur les crimes commis contre des enfants au pensionnat Sainte-Anne. Le député néo-démocrate Charlie Angus, qui a travaillé aux côtés des survivantes et survivants, explique que ces derniers ont tenté à maintes reprises d’amener le gouvernement à reconnaître l’injustice commise et à trouver une solution extrajudiciaire. Le gouvernement libéral a refusé et maintenant la question est portée devant la Cour suprême.

« Le fait que les survivantes et survivants du pensionnat Sainte-Anne aient dû porter leur combat pour la justice jusqu’à la Cour suprême est une condamnation accablante du bilan des libéraux en matière de réconciliation. Comment le gouvernement canadien peut-il prétendre respecter la primauté du droit alors qu’il a supprimé des milliers de pages de pièces à conviction concernant les crimes horribles commis contre ces enfants? » s’est interrogé M. Angus.

La visite imminente du pape François au Canada attirera l’attention du public sur le rôle de l’Église catholique dans les crimes commis contre les enfants autochtones. Toutefois, M. Angus souligne que le combat des survivantes et survivants du pensionnat Sainte-Anne devant la Cour suprême est la preuve que le gouvernement libéral continue de manquer à son devoir envers les survivant·es.

« Les survivantes et survivants du pensionnat Sainte-Anne ont subi certains des abus les plus horribles que l’on puisse imaginer. Et pourtant, le gouvernement libéral continue de perpétuer l’injustice en refusant de discuter avec les survivant·es pour trouver une solution équitable. Il ne peut y avoir de réconciliation au Canada sans que justice soit rendue aux victimes du pensionnat Sainte-Anne. »