Canada's NDP

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16 juillet 2012

L’éthique douteuse du cabinet de Stephen Harper!

« Nous devons nous débarrasser de la corruption et lever le voile du secret qui lui a été favorable. Nous devons remplacer cette culture du “tout m’est dû” par la culture de la responsabilité, rien de moins. » — Stephen Harper, 4 novembre 2005

Une bien belle promesse. Et pourtant, 7 ans plus tard, son ministre à l’éthique la plus douteuse est toujours en poste au sein du cabinet.

Et les décisions éthiquement contestables du ministre Christian Paradis donnent aujourd'hui une raison de plus aux Canadiens d'avoir de moins en moins confiance envers l'appareil fédéral sous ce gouvernement. En fait, les gestes du ministre Paradis sont la preuve que les amis et les proches des conservateurs obtiennent un traitement de faveur.

Il est pour le moins inquiétant de voir que cabinet du premier ministre continue de faire confiance à cet individu. Un ministre qui a forcé des fonctionnaires des ministères des Travaux publics et des Affaires étrangères à rencontrer ses amis. Un ministre sur qui pèsent des allégations de violation flagrante à l’éthique, sans compter les deux autres enquêtes en cours relatives à l’éthique auxquelles il est soumis.

Le ministre Paradis a enfreint les règles. Mais plutôt que de le punir, le premier ministre continue de récompenser son comportement.

Il est vrai que cet accès privilégié accordé par les conservateurs aux affaires auxquelles ils sont favorables ne frappe pas autant l'imaginaire qu'une facture de jus d’orange à 16 $ ou des milliers de dollars dépensés en balades en limousine. Mais cet accès privilégié est lourd de conséquences et fait partie du même trait de comportement à l'éthique douteuse.

Voilà un autre exemple du traitement de faveur accordé par les conservateurs à leurs amis et de l’ensemble de règles différentes auxquelles ils croient être soumis. Mais c'est aussi une autre promesse brisée par le premier ministre en matière de reddition de compte.