L’inflation persiste, les salaires baissent et les libéraux manquent à l’appel

Le porte-parole du NPD en matière de Finances, le député Daniel Blaikie (Elmwood–Transcona), a fait la déclaration suivante à la suite de la publication de la mise à jour du taux d’inflation :

« Les chiffres de l’inflation d’aujourd’hui devraient être un signal d’alarme pour le premier ministre Justin Trudeau : la crise de l’inflation persiste, et elle est alimentée par la cupidité des entreprises.

Les Canadiennes et Canadiens travaillent plus fort que jamais, mais les prix augmentent alors que la déception monte parmi les employés en quête d’une augmentation.

Les nouveaux chiffres de Statistique Canada montrent que l’inflation reste élevée, à 6,3 %, avec une hausse douloureuse de 11 % pour les aliments et de 7 % pour le logement, par rapport à l’année passée. Pire encore, la croissance des salaires a chuté d’un demi pour cent en décembre.

Pendant que la population canadienne tire le maximum de chaque dollar, raye des articles de sa liste d’épicerie et réduit ses dépenses, les entreprises engrangent des profits records. À elle seule, l’entreprise Loblaws réalise chaque jour un million de dollars de marge bénéficiaire supplémentaire. La cupidité ne pourrait pas être plus claire.

Le cercle restreint du premier ministre Justin Trudeau est composé d’ultra-riches et de grands PDG, et cela se voit. Les libéraux ne font rien d’autre que de se tourner vers la Banque du Canada pour qu’elle augmente les taux d’intérêt, ce qui fait grimper encore plus les paiements hypothécaires. Ils ont même voté contre l’idée de faire payer aux grandes entreprises leur juste part. Bien sûr, Pierre Poilievre n’aidera en aucune façon. Les conservateurs réclament des salaires plus bas et des pensions plus faibles pour vous, et plus d’argent pour les PDG.

Ces chiffres de l’inflation devraient être un signal d’alarme pour Justin Trudeau. Et jusqu’à ce qu’il l’entende, les néo-démocrates continueront de lutter contre la cupidité des entreprises, notamment en réclamant une taxe sur les profits excessifs, car les grandes entreprises ne devraient pas être autorisées à escroquer la population canadienne sans conséquences. »