14 janvier 2013
Message des conservateurs aux chômeurs : Vous n’avez pas d’auto? Demandez l’aide sociale à votre province
Pour bien commencer l’année 2013, le premier ministre a émis un gazouillis dans lequel il exprimait son enthousiasme à propos des changements à l’assurance-emploi. Il a déclaré : « Les changements qu'applique notre gouvernement aident les chômeurs à trouver des emplois » [Traduction].
Depuis le Nouvel An, les conservateurs essaient de peindre en rose ces changements:
« Nous n’essayons pas de faire bouger les gens vers de nouveaux lieux. Nous essayons de leur fournir un bon emploi près d’où ils habitent. » [Traduction]
– Kellie Leitch, secrétaire parlementaire de la ministre des Ressources humaines (CBC World report, 7 janvier 2013)
En réalité, les changements faits par les conservateurs ont restreint l’accès à l’assurance-emploi et ils ont puni les travailleurs des industries saisonnières, en plus de pousser plus de chômeurs à recourir à des programmes d’aide sociale provinciaux.
Nous connaissons maintenant les résultats de la mauvaise gestion de l’assurance-emploi par les conservateurs.
À l’Î.-P.-É., on a coupé l’accès aux prestations d’assurance-emploi à une mère monoparentale de 30 ans ayant récemment perdu son emploi qui, jusque-là, y avait droit. Et on lui a dit qu'elle n'avait qu’à présenter une demande pour obtenir l’aide sociale provinciale. Malgré le fait qu’elle n’ait pas de voiture, ni un accès aux transports en commun, on a refusé de lui offrir une aide, parce qu’elle ne pouvait pas aller travailler à Charlottetown.
Les conservateurs démantèlent le régime d’assurance-emploi du Canada. Ils en réduisent les avantages et font en sorte que de moins en moins de Canadiens y aient accès. Stephen Harper et ses conservateurs ne devraient pas être fiers de ces changements.
Les Canadiens méritent mieux.
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- TRAJETS PLUS LONGS:
9.002 (d):
« le temps nécessaire pour se rendre quotidiennement au lieu de travail ou en revenir est d’au plus une heure ou, si davantage, il ne dépasse pas celui que le prestataire consacrait à se rendre quotidiennement à son lieu de travail ou à en revenir pendant la période de référence ou il n’est pas inhabituel compte tenu du lieu où le prestataire réside, le temps de déplacement étant estimé par rapport aux moyens de déplacement couramment utilisés dans ce lieu »