Canada's NDP

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23 mai 2012

Mulcair : il est temps de défendre les emplois canadiens

Les conservateurs mettent en péril les emplois canadiens en refusant d’appliquer les règles

SAGUENAY – Le chef de l’opposition officielle, Thomas Mulcair, a reproché aujourd’hui au gouvernement conservateur de Stephen Harper de mettre en péril les emplois canadiens en refusant d’appliquer les lois régissant l’acquisition d’entreprises locales par des sociétés étrangères.

De passage dans la circonscription de Jonquière-Alma, qui a connu une dure année sur le plan de l’emploi, M. Mulcair a demandé aux conservateurs de cesser d’approuver sans condition les acquisitions étrangères comme celles ayant mené à la disparition de milliers emplois bien rémunérés et fragilisé l’économie de plusieurs communautés.

« Nous voyons partout au pays les effets du refus de M. Harper de faire la différence entre les investissements étrangers bons pour notre économie et les acquisitions étrangères hostiles, a dénoncé M. Mulcair. Rio Tinto-Alcan, Vale-Inco, Electro-Motive Diesel… toutes ces compagnies ont laissé dans leur sillage des pertes d’emplois et des communautés en difficulté. »

M. Mulcair a souligné que les conservateurs refusaient d’appliquer la règle qui stipule qu’une acquisition devrait être autorisée uniquement lorsqu’elle représente un avantage net pour le Canada.

Depuis 1985, les gouvernements conservateurs et libéraux ont approuvé un nombre faramineux de 13 800 acquisitions étrangères, et n’en ont rejeté que deux.

En février, le NPD a présenté une motion exhortant les conservateurs à modifier la _Loi sur investissement Canada_afin de s’assurer que les acheteurs étrangers soient soumis à des engagements « publics et contraignants » concernant la protection des emplois canadiens. Les conservateurs ont ignoré cette motion.

« Les néo-démocrates ne sont pas contre les investissements étrangers, pourvu que ces investissements aient un impact positif, a expliqué M. Mulcair. Combien d’emplois bien rémunérés le Canada perdra-t-il encore avant que le gouvernement agisse? Il est temps de faire passer les travailleurs d’abord. »