Canada's NDP

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23 septembre 2019

Pendant que Justin Trudeau fait campagne sur l’avortement, des millions de personnes au Canada se heurtent encore à des obstacles pour y avoir accès

Alors que Justin Trudeau se présente comme un défenseur du droit à l’avortement, son bilan fait état d’une toute autre histoire.

Les personnes vivant dans des collectivités rurales du Canada sont souvent obligé·es de parcourir des centaines de kilomètres pour pouvoir avorter, alors que certaines provinces continuent ouvertement d’en refuser l’accès.

Au Nouveau-Brunswick, les services d’avortement ne sont couverts que s’ils sont effectués dans un hôpital. Celles qui cherchent à se faire avorter dans des cliniques privées paient jusqu’à 850 $ de leur poche. De nombreuses collectivités n’ont pas de clinique d’avortement à proximité.

En Nouvelle-Écosse, les obstacles à l’accès peuvent parfois signifier qu’il faut parcourir plus de 500 km pour se rendre à un hôpital qui pratique l’intervention.

Sur l’Île-du-Prince-Édouard, l’avortement n’est devenu disponible qu’en 2016, et il n’y a toujours qu’une seule clinique qui le pratique. Plus tôt cette année, le chef des libéraux de l’Île-du-Prince-Édouard a assisté à un rassemblement anti-choix.

Mais les libéraux refusent d’infliger de véritables sanctions en cas de refus des provinces d’éliminer les obstacles à l’avortement.

Les néo-démocrates s’assureront que les services d’avortement sont sûrs et accessibles partout où vous vivez en appliquant la Loi canadienne sur la santé et en finançant les services d’avortement lorsque les provinces refusent d’en faire autant.

Le NPD mettra également en place un programme universel d’assurance-médicaments qui couvrira gratuitement les contraceptifs d’ordonnance.

Le chef du NPD, Jagmeet Singh :

« Aucune personne au Canada ne doit avoir du mal à accéder aux services de santé essentiels dont elle a besoin. Malgré ce que Justin Trudeau dit au sujet du droit de choisir, il a refusé de défendre les millions personnes au Canada qui n’ont toujours pas accès à un avortement sûr et légal. Encore une fois, il dit une chose et fait le contraire. Nous défendrons toujours le droit de choisir et travaillerons pour nous assurer qu’une gamme complète de services de santé reproductive est disponible pour toutes celles qui en ont besoin. »