Canada's NDP

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1 novembre 2018

PRÈS D’UN AN PLUS TARD, LES LIBÉRAUX REFUSENT DE RÉVISER LES ÉTATS DE SERVICE DES LGBTQ2+ EXPULSÉS DE L’ARMÉE

OTTAWA – Presque un an après les excuses officielles faites à la Chambre des communes par le premier ministre à l’intention de la communauté LGBTQ2+, le ministère de la Défense nationale affirme qu’il ne retirera pas les mentions déshonorantes dans le dossier des personnes qui ont été expulsées des Forces armées parce qu’elles étaient des LGBTQ2+. Au lieu d’une révision du dossier, une note y sera inscrite pour déclarer que toutes les notes antérieures sont inappropriées.

« Il y a bientôt un an, le premier ministre s’est levé en Chambre et a présenté des excuses pour les injustices historiques qu’ont subies les membres de la communauté LGBTQ2+. Cela comprenait des excuses aux centaines de membres de ma communauté qui ont été expulsés des Forces armées canadiennes avec des mentions déshonorantes, a déclaré le porte-parole du NPD en matière de défense, Randall Garrison. Et maintenant, le gouvernement refuse de réviser les états de service de ces personnes bannies afin de refléter leur service honorable. L’octroi d’indemnisations au moyen du recours collectif est une bonne chose, mais il s’agit de plus qu’une question d’argent pour les vétérans LGBTQ2+. »

Le NPD croit que ces hommes et ces femmes méritent mieux qu’une note dans leur dossier. La révision de leurs états de service est l’action symbolique la plus importante par rapport aux excuses du premier ministre, tant pour la communauté LGBTQ2+ que pour la communauté des vétérans dans son ensemble. En octobre 2016, le Comité permanent de la défense nationale a adopté à l’unanimité une motion demandant au ministère de la Défense nationale de réviser ces états de service. L’ombudsman militaire a clairement indiqué que son bureau avait l’expertise et les ressources pour le faire. Quand il a été questionné à ce sujet à la Chambre des communes, le premier ministre n'a pas pu expliquer pourquoi il ne rectifiait pas ces dossiers une fois pour toutes.

« Ça suffit. Si ce gouvernement veut sincèrement corriger les injustices historiques subies par la communauté LGBTQ2+, il doit écouter ce que les membres de cette communauté ont demandé et réparer ces torts, a ajouté M. Garrison. Une mention déshonorante accompagnée d’une note demeure une mention déshonorante. »