Canada's NDP

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11 septembre 2015

RAPPEL DES FAITS DU NPD : Un candidat libéral de Colombie-Britannique en désaccord avec la position sans principe de Trudeau sur C-51

Il y a une semaine à peine, Justin Trudeau affirmait que le projet de loi C-51 constituait « un bon exemple de ce que les Canadiens attendent de leur gouvernement ».

Mais même ses propres candidats réprouvent son manque de leadership dans ce dossier.

« Un libéral informe la communauté musulmane qu’il réprouve la position de son parti »

Ce titre a fait la manchette à Kamloops la semaine dernière, après que le candidat libéral Steve Powrie ait publiquement dit qu’il réprouvait le soutien de Justin Trudeau au projet de loi liberticide de Stephen Harper.

En juin, l’ancien combattant et candidat libéral néo-écossais David McLeod a démissionné pour signaler son opposition au soutien incohérent de M. Trudeau au projet de loi C‑51.

« En tant que soldat, j’ai contribué à défendre notre démocratie en participant à des opérations de maintien de la paix, de rétablissement de la paix et de combat. […] Ayant combattu des régimes politiques tyranniques au nom de la démocratie canadienne, je refuse d’appuyer quiconque se fait le complice d’une loi répressive qui bafoue notre liberté. » – David McLeod, ancien candidat libéral, 15 juin 2015

De son côté, la candidate libérale Joyce Murray a laissé entendre que ceux qui n’appuyaient pas la loi rétrograde des conservateurs auraient potentiellement du sang sur les mains…

« Je demanderais au député s'il voudrait avoir sur la conscience une attaque dans laquelle des Canadiens perdraient la vie à cause des failles que le projet de loi essaie de combler. » – Joyce Murray, candidate libérale, 5 mai 2015

Alors que les libéraux tentent encore de déterminer s’ils vont défendre les droits et libertés des Canadiens ou non, le NPD de Tom Mulcair a une position claire depuis le début. Les néo-démocrates ont voté contre le projet de loi C‑51 et un gouvernement du NPD va l’abroger, afin de garantir notre sécurité et de protéger nos droits.

Si Justin Trudeau est capable de piler aussi souvent sur ses principes et ses idéaux avant de se faire élire, jusqu'où ira-t-il après le 19 octobre?