RAPPEL DES FAITS: Mark Carney trébuche sous les projecteurs

Au deuxième jour du congrès libéral, le tapis rouge est déroulé pour Mark Carney, vice-président et responsable de l'investissement d'impact chez Brookfield Asset Management.

Mark Carney a été gouverneur de la Banque du Canada pendant cinq ans, gouverneur de la Banque d'Angleterre pendant sept ans et a gravi les échelons pendant treize ans chez Goldman Sachs. Ah, et il est célèbre pour avoir comparé le service des élus à la performance d'un clown de cirque. Bienvenue sous le grand chapiteau rouge, Mark !

Comment ça se déroule ? Dans le sillage de la récente tournée de son livre, M. Carney a été fortement critiqué pour ses affirmations créatives de type « Zéro net » concernant les impacts environnementaux de Brookfield. Ne pas acheter tous ces actifs de combustibles fossiles très tentants revient à sauver la planète, n'est-ce pas ? Le problème est que Brookfield est profondément investie dans les combustibles fossiles, avec un appétit apparent pour en acquérir davantage.

C'est une stratégie d'investissement curieuse pour une entreprise qui se targue d'être écologique. Si l'on ajoute à cela les déclarations douteuses de M. Carney sur le concept de « Zéro net », on pourrait même penser qu'il s'agit d'un blanchiment d'image. Certainement pas ! Après tout, leurs motivations doivent être prises au pied de la lettre, comme la toute récente explication de Carney sur son retour au Canada.

« Je suis à Ottawa, bon sang. Je suis de retour à Ottawa. Si je voulais maximiser ma valeur actuelle nette, je serais assis au sommet d'une montagne de capital » - Guardian, 13 mars 2021.

Alors que les libéraux continuent de courtiser les ultra-riches et l'élite, les néo-démocrates continueront de se battre pour les travailleur.ses.

Maintenant et plus que jamais, les Canadien.nes méritent d'avoir quelqu'un de leur côté.