Canada's NDP

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30 avril 2020

Signaler les crimes haineux est essentiel pour lutter contre le racisme, selon la députée néo-démocrate Jenny Kwan

VANCOUVER – La porte-parole du NPD en matière d’Immigration, Jenny Kwan, est profondément préoccupée par le fait que les membres de la communauté asiatique soient ciblés par du racisme lié à la pandémie de COVID-19. Depuis la diffusion d’une vidéo montrant une aînée sino-canadienne de 92 ans agressée dans un dépanneur de Vancouver-Est, certaines personnes âgées d’origine asiatique vivant dans ce quartier ont maintenant peur de quitter leur domicile. Ils racontent que des membres de leur famille ont été agressés verbalement dans la rue par des gens qui leur criaient « ne nous refilez pas votre foutue maladie ».

« Ces dernières années, nous constatons une tendance à la hausse du racisme et de la discrimination raciale, notamment envers les personnes réfugiées. Cela s’est particulièrement manifesté après l’entrée en fonction de l’administration Trump, a déclaré Mme Kwan. Même avant l’éclosion de la COVID-19 au Canada, de nombreuses personnes étaient très inquiètes. En février, j’ai confié aux fonctionnaires du ministère de la Santé que je craignais que les gens ne rejettent la responsabilité de la pandémie sur les Canadiennes et Canadiens d’origine asiatique. Le gouvernement doit combattre la maladie. Il doit également s’attaquer à la montée du racisme qui fait des victimes. »

Tout en reconnaissant aux gens la liberté d’exprimer leurs opinions, Mme Kwan a dénoncé les récentes critiques d’un député conservateur à l’égard de l’administratrice en chef de la santé publique, Dre. Theresa Tam.

« Les élu·es et le public sont libres d’exprimer leur opinion sur les actions d’un·e fonctionnaire, mais l’accusation selon laquelle la Dre Tam travaille pour la Chine est tout simplement infondée, irresponsable et offensante, a souligné Mme Kwan. M. Sloan doit s’excuser auprès de la Dre Tam pour ses commentaires dérangeants. »

Mme Kwan encourage les victimes de crimes haineux et d’abus liés au racisme à s’exprimer et à signaler les crimes aux autorités afin que les auteurs puissent être sanctionnés et que le gouvernement puisse mesurer la fréquence des crimes haineux et avoir les meilleures informations afin d’élaborer un plan pour freiner la propagation de la haine.

« Malheureusement, lorsque nous sommes confrontés à des défis majeurs, les membres des communautés marginalisées peuvent souvent devenir des boucs émissaires – la taxe d’entrée imposée aux Chinois·es et l’internement des Canadiennes et Canadiens japonais pendant la Seconde Guerre mondiale en sont des exemples, a conclu Mme Kwan. J’ai espoir que cette génération ne répètera pas les mêmes erreurs. Au Canada, nous sommes une société dynamique, inclusive et multiculturelle. En luttant contre les propos haineux, la discrimination et nos préjugés infondés, nous pouvons combattre ensemble le racisme où qu’il soit. »