Canada's NDP

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17 mars 2021

Un an après le début de la pandémie, les petites entreprises attendent toujours l’aide du gouvernement

OTTAWA – Aujourd’hui, Gord Johns, porte-parole du NPD en matière de petites entreprises, et Peter Julian, porte-parole du NPD en matière de finances, ont rappelé aux médias l’échec du gouvernement à aider les propriétaires de petites entreprises et leurs employé·es, et ce, un an après le début de la pandémie. Le gouvernement a laissé ces gens en difficulté tout en les privant de soutiens essentiels comme la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) et la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

« Cela fait un an et le gouvernement n’a pas changé les exigences d’admissibilité à ces programmes, a déclaré M. Johns. Il y a tellement de solutions sensées que le gouvernement pourrait mettre en œuvre, comme l’utilisation des normes de l’industrie et l’acceptation des reçus pour témoigner des dépenses liées au loyé et aux charges salariales. Le gouvernement ne prend tout simplement pas de mesures pour régler le problème. S’il n’agit pas, nous pourrions perdre toute une génération de petites entreprises partout au pays ».

MM. Johns et Julian ont été rejoints par deux propriétaires de petites entreprises de la Colombie-Britannique, Scarlet Osborne et Socrates Diamant. Mme Osborne et son partenaire commercial ont dépensé 100 000 $ de leur propre argent pour couvrir les salaires des employé·es de leur restaurant, El Segundo. Osborne a récemment mis sur pied le site web savestartups.ca pour créer une collectivité de propriétaires de petites entreprises se trouvant dans des circonstances similaires.

M. Diamant fait tout ce qu’il peut pour que les employé·es de son restaurant et bar LGBTQ+, The Vicious Poodle, à Victoria (C.-B.), continuent de toucher leur salaire. Il affirme que beaucoup de ses employé·es sont membres de groupes marginalisés et ont souvent du mal à trouver un emploi intéressant. En tant qu’entreprises ouvertes peu avant la pandémie, les deux restaurants font partie des milliers d’autres à travers le pays qui ne répondaient pas aux critères d’admissibilité restrictifs des programmes gouvernementaux.

« Les grandes entreprises ont réalisé des milliards de dollars de profits pendant cette pandémie. Nous avons vu de nombreux cas où de grandes sociétés obtiennent des subventions salariales, puis distribuent des chèques de dividendes aux actionnaires. Pourtant, les petites entreprises sont laissées à elles-mêmes pour se débrouiller. Cela n’a aucun sens, a déclaré M. Julian. Il est temps que les libéraux montrent de quel bord ils se trouvent. Veulent-ils aider les personnes comme Socrates et Scarlet qui travaillent fort ou vont-ils continuer de se ranger du côté des ultra-riches? Les néo-démocrates vont continuer de se battre pour les propriétaires de petites entreprises, pour leurs employé·es et pour les communautés qu’ils desservent ».