Canada's NDP

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14 mai 2021

VÉRIFICATION DES FAITS: La culture libérale des conflits d'intérêts

Hier, le commissaire aux conflits d'intérêts et à l'éthique a blâmé une nouvelle fois les libéraux pour avoir violé la Loi sur les conflits d'intérêts.

Ça ne surprend personne, car les libéraux sont abonnés aux blâmes du commissaire. C'est la cinquième fois que le parti est blâmé pour ses agissements.

Le premier ministre Justin Trudeau a reçu deux blâmes: l'un en lien avec ses vacances chez l'Aga Khan et l'autre en lien avec l'affaire SNC-Lavalin. En 2019, c'est Dominic Leblanc qui a été blâmé. On complète le tableau avec l'ancien ministre des Finances Bill Morneau qui vient de recevoir son second blâme.

Cette fois, le commissaire a déterminé que M. Morneau était un ami proche de M. Kielburger tout en précisant que les intérêts de ce dernier « auraient sans aucun doute été favorisés si l’organisme avait administré la BCBE. UNIS était le seul administrateur de la BCBE et aurait obtenu un intérêt financier considérable en s’acquittant de cette fonction ».

Le commissaire va même plus loin en précisant que M. Morneau a usé de son influence pour permettre à UNIS d'obtenir des contrats avec les provinces et les municipalités. Vraiment?

Pour se défendre, Justin Trudeau n'avait que ceci comme excuse à offrir:

« Le cœur de cette initiative consistait à obtenir le plus rapidement possible un soutien aux jeunes pendant cette pandémie ».

Ah oui? Craig Kielburger a 38 ans. Un peu vieux pour le considérer « jeune ». Et pourtant, il aurait empoché 43 millions de dollars pour gérer ce programme.

Les étudiants, eux, attendent toujours que l'aide arrive un an après ce scandale.

L'incapacité du Premier ministre à admettre que son gouvernement a enfreint la loi pour aider ses riches amis devient grotesque.

Les Canadien·nes méritent mieux qu'un gouvernement qui fait preuve d'une éthique élastique et qui ne pense qu'à enrichir ses petits amis.