Canada's NDP

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2 septembre 2019

Vérification des faits : les libéraux se rangent encore et toujours du côté des grandes entreprises

À l'occasion de la fête du Travail, le NPD promet un salaire minimum de 15 $ et blâme Justin Trudeau pour avoir bloqué le projet de loi!

OTTAWA – La fête du Travail souligne quatre années de négligence de Justin Trudeau envers les travailleurs et travailleuses canadien·nes :

Sur le respect des droits des travailleurs et travailleuses :

En 2018, les libéraux de Justin Trudeau ont forcé les employé·es de Postes Canada à retourner au travail[1], en invoquant même la super-fermeture, indiquant clairement qu'ils étaient du côté de Postes Canada et non des travailleurs et travailleuses en quête d'une entente équitable. [2]

Lorsque les grandes entreprises ont demandé des exemptions aux dispositions du Code canadien du travail visant à protéger les travailleurs et travailleuses, les libéraux ont cédé, leur accordant un droit de retrait avant même l'entrée en vigueur de la loi. [3]

Comme le secteur bancaire canadien, extrêmement rentable, a obtenu pas moins de 25 rencontres avec le gouvernement libéral sur les enjeux liés au travail depuis 2015, il est clair de qui Justin Trudeau est à l'écoute.[4]

Sur le salaire minimum :

Lors des élections de 2015, Justin Trudeau s'est attaqué à l'idée d'un salaire minimum fédéral de 15 $ l'heure[5] et a plus tard dit à un auditoire du monde des affaires qu'il s'y opposait, car « il ne s'agit pas seulement de mettre un peu plus d'argent dans les poches des citoyen·nes ». [6]

En 2017, Justin Trudeau a donné une conférence à un auditoire du monde des affaires en Allemagne et a déclaré que « c'est le temps de payer un salaire minimum permettant de subsister »[7], puis a ensuite refusé de fixer un salaire minimum de 15 $ pour les Canadien·nes.

Sur l'interdiction des briseurs de grève :

En 2010, Justin Trudeau a voté en faveur d'une loi antibriseurs de grève alors qu'il était dans l'opposition.[8]

En 2016, les libéraux de Justin Trudeau ont voté contre une mesure législative du NPD qui interdirait le recours à des travailleurs et travailleuses de remplacement.[9]

Selon un document de discussion d'Emploi et Développement social Canada, une augmentation du salaire minimum fédéral « augmenterait la stabilité d'emploi », « réduirait l'écart salarial entre les genres » et profiterait même aux autres travailleurs et travailleuses qui gagnent plus que le salaire minimum.[10]
« Justin Trudeau dit ce que les travailleurs et travailleuses veulent entendre en public, puis fait des pieds et des mains pour faciliter la vie de ses ami·es du monde des affaires; tout cela est bien documenté. "Les néo-démocrates savent de quel bord nous sommes. On est là pour les travailleurs et travailleuses et on ne doit rien aux grandes entreprises. »

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[1] https://www.parl.ca/LegisInfo/BillDetails.aspx?billId=10194193&Language=F

[2] https://www.noscommunes.ca/Parliamentarians/fr/votes/42/1/947/

[3] https://thelogic.co/news/exclusive/liberals-to-exempt-large-firms-from-elements-of-new-labour-code-after-federal-election/

[4] Office of the Commissioner of Lobbying of Canada, monthly communication reports for RBC, CIBC, Scotiabank, BMO, TD and the Canadian Bankers Association.

[5] http://rabble.ca/news/2015/08/trudeaus-jabs-mulcair-show-gaping-holes-liberal-platform

[6] https://www.cbc.ca/news/politics/federal-minimum-wage-trudeau-1.3796315]

[7] https://www.theglobeandmail.com/news/politics/trudeau-merkel-germany-nato-spending/article34065401/

[8] https://www.noscommunes.ca/Parliamentarians/fr/votes/40/3/102

[9] https://www.noscommunes.ca/Parliamentarians/fr/votes/42/1/111

[10] https://www.canada.ca/content/dam/esdc-edsc/documents/services/reports/SPAWID-SPLR-IssuePaper-MinWage-FINAL-FR.pdf