VÉRIFICATION DES FAITS : Système de garderies - il faut travailler pour y arriver, pas aller en élections

Les libéraux promettent des services de garderies depuis 1993 et n'ont jamais tenu parole, et ce, sous aucun de leurs gouvernements, qu'ils soient majoritaires ou minoritaires.

Aujourd'hui, ils reviennent à la charge en promettant d'une part des services de garde d'enfants et, d'autre part, en menaçant de déclencher des élections à tout moment.

Oui, Justin Trudeau est en Colombie-Britannique et promet d'investir. Mais franchement, si Trudeau peut faire cette annonce aujourd'hui, c'est uniquement grâce au travail acharné et à la bonne volonté du gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique.

Mais est-il vraiment sérieux ? S'il l'était, il n'aurait pas autant soif d'aller en campagne électorale.

Le budget 2022 stipulait spécifiquement qu'il y aurait une réduction de « 50 % des frais moyens des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants réglementés dans toutes les provinces à l'extérieur du Québec d'ici la fin de 2022 ». En d'autres termes, Trudeau n'a pas de temps à perdre dans une campagne électorale inutile dont personne ne veut sauf lui.

De plus, selon les projections du ministère des Finances, un programme national de garderies basé sur le modèle québécois augmenterait le produit intérieur brut du Canada de 1,2 %. En mettant l'accent sur un système de garderies national, on lutterait contre le phénomène de la récession au féminin (she-cession) en permettant à un plus grand nombre de femmes de réintégrer plus rapidement le marché du travail.

Si Justin Trudeau est aussi féministe qu'il le prétend, il devrait cesser de penser à une élection et se mettre au travail pour offrir le système national de garderies que son parti promet depuis des décennies.

Les Canadien·nes méritent mieux