Visite au Portugal du porte-parole du NPD en matière de Santé mentale et de Réduction des méfaits en vue de trouver des solutions à la crise des drogues toxiques

OTTAWA - Mardi soir, Gord Johns, porte-parole du NPD en matière de Santé mentale et de Réduction des méfaits, se rendra au Portugal, où il rencontrera des représentants du gouvernement et des groupes de réduction des méfaits, dont l’ambassadrice du Canada au Portugal, Elise Racicot, et João Goulão, qui a été le fer de lance de la politique d’approvisionnement sécuritaire et de décriminalisation du Portugal.

« La crise des drogues toxiques est dévastatrice. Chaque année, nous enregistrons plus de décès liés à des intoxications par des drogues toxiques que l’année précédente. Il est clair que l’approche adoptée par le Canada n’est pas suffisante, a déclaré M. Johns. Le gouvernement devrait s’inspirer d’autres pays qui semblent mieux gérer la consommation de substances et la prévention que le Canada. Le Portugal, par exemple, était autrefois l’un des pires pays d’Europe en matière de toxicomanie. Pourtant, ce pays connaît une forte baisse des surdoses et de la consommation de substances, parce qu’il a eu la volonté politique d’effectuer les investissements et les changements de politique nécessaires. »

Contrairement au Portugal, le Canada enregistre une forte hausse des intoxications et des décès liés aux drogues toxiques. Plus de 36 000 personnes sont décédées au Canada depuis 2016, et ce chiffre ne fait qu’augmenter.

« La population canadienne veut savoir que son gouvernement traite la crise des drogues toxiques avec le sérieux qu’elle mérite afin d’éviter d’autres décès évitables, a ajouté M. Johns. Nous ne pouvons pas laisser des régions du Canada sans soutien pour lutter contre cette crise, comme le font les libéraux. Ou pire encore, utiliser la peur pour amasser des fonds, comme le font les conservateurs.

Nous avons besoin d’un véritable plan de lutte contre la crise, fondé sur la reddition de comptes et la transparence. C’est pourquoi les néo-démocrates préconisent une approche de la crise fondée sur la santé. Nous pensons également qu’il est important de travailler avec d’autres pays pour trouver la meilleure approche possible afin que les choses changent et que les gens cessent de perdre la vie. »