Canada's NDP

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3 juillet 2012

Bev Oda : une démission tardive qui ne règle rien

OTTAWA – Après des années de scandales, de manquements à l’éthique et de dépenses révoltantes, la ministre Bev Oda a finalement annoncé qu’elle démissionnait du cabinet conservateur. Mais selon le NPD, trop de questions demeurent sans réponses pour que cette décision rétablisse la confiance envers le cabinet de Stephen Harper.

« Même si Bev Oda a pris la bonne décision, les Canadiens sont outrés de savoir que Stephen Harper a permis et défendu son comportement contraire à l’éthique pendant des années, a souligné le porte-parole du NPD en matière d’éthique, Charlie Angus. Nous avons tous entendu parler des hôtels luxueux et du verre de jus d’orange à 16 $. Pourquoi le premier ministre a-t-il laissé ce comportement durer si longtemps? »

Mme Oda a été mêlée à plusieurs controverses, de la falsification de documents pour le financement de l’organisme Kairos aux dépenses frivoles pour des limousines et des hôtels de luxe. Toutefois, la ministre n’est certainement pas la seule ministre du cabinet conservateur dont l’éthique est élastique.

« Si Stephen Harper croit que la démission d’un seul membre du cabinet ou un remaniement ministériel fera disparaître ses problèmes d’éthique, il se trompe royalement, a prévenu M. Boulerice. Les conservateurs ont été élus en promettant une meilleure reddition de comptes, mais depuis qu’ils sont au pouvoir, ils sont devenus exactement ce qu’ils avaient l’habitude de critiquer. »