Déclaration de Nycole Turmel à l’occasion du 7e anniversaire de l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto

Il y a sept ans, jour pour jour, le protocole de Kyoto entrait en vigueur. Les Canadiens étaient fiers de compter parmi les citoyens de près de 200 pays du monde à appuyer ce traité visant la réduction des gaz à effet de serre.

Mais l’inaction des libéraux et l’arrivée au pouvoir des conservateurs, qui appuient de façon inconditionnelle l’industrie des sables bitumineux, ont fait reculer le pays.

En décembre dernier, le Canada est devenu le premier pays signataire à se retirer du protocole de Kyoto.

Cette décision nous cause de graves dommages. La réputation de notre pays est entachée pour avoir rompu un engagement international; d’importants partenaires commerciaux, dont les États-Unis et l’Union européenne, se détournent de nous et refusent d’acheter notre pétrole sale; les familles canadiennes ne profitent pas des emplois liés aux nouvelles énergies vertes et notre environnement, qui est celui des générations futures, continue à se dégrader.

Même la Chine estime que le retrait de Kyoto remet en question la crédibilité du Canada.

Il n’y a donc rien à célébrer aujourd’hui.

Cependant, cela ne doit pas nécessairement être ainsi. Les néo-démocrates sont déterminés à défaire le gouvernement conservateur et à faire du Canada un leader dans l’économie de la nouvelle énergie. En ce septième anniversaire de Kyoto, j’invite tous les Canadiens à joindre leurs efforts aux nôtres.